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La célébration de cette bataille illustre, selon un communiqué du Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération (HCAR), une épopée gravée dans l'histoire de la résistance héroïque du peuple marocain pour défendre ses constantes nationales et religieuses et ses principes historiques et culturels.
La bataille d'Oued Al-Makhazine a eu lieu sur les rives du fleuve éponyme, dans une conjoncture régionale et internationale très sensible marquée par une concurrence acharnée entre les trois principaux empires méditerranéens de l’époque, à savoir le Portugal et l'Espagne d'une part, et les Ottomans de l’autre, a souligné le communiqué.
En effet, les Européens occupaient les ports de la façade atlantique surtout celui de Larache profitant de la situation prévalant en Afrique du Nord, particulièrement au Maroc. Face à ces convoitises étrangères, le Sultan Abdelmalek Saâdi, en bon politique et fin connaisseur de la conjoncture nationale et internationale de la seconde moitié du 16ème siècle, a pu préserver l’indépendance et la souveraineté marocaine contre le Roi du Portugal qui s’est lancé dans une aventure non calculée visant à étendre son pouvoir sur une partie du territoire marocain.
Conscient de l’importance du facteur temps pour les Marocains, le Sultan proposa des négociations à Don Sébastien pour mieux se préparer à une éventuelle confrontation.
Suite à l'embarquement des forces portugaises au départ de Lisbonne à destination des villes marocaines de Tanger et Asilah, le Sultan décida alors de conduire lui-même son armée à Ksar El Kébir. Il envoya une lettre de provocation à Don Sébastien pour le faire avancer jusqu'au Loukkous en vue de l'isoler de sa flotte maritime qui était son point fort. Don Sébastien tomba dans le piège et donna l'ordre de marcher sur Ksar El Kébir et de traverser Oued Al-Makhazine.
Après la destruction du pont Oued Al-Makhazine par les forces marocaines, la bataille s'est soldée par la mort de Don Sébastien et de son allié Mohamed El Moutaouakil.
Au cours de la bataille, le Sultan Abdelmalek Saâdi, empoisonné par ses ennemis, décède et sa mort ne sera annoncée qu'une fois la victoire des Marocains proclamée.
Cette victoire du Maroc mit ainsi fin aux convoitises expansionnistes de l'armée portugaise qui représentait à l'époque une force coloniale et militaire à l'échelle mondiale. Elle avait également permis au Royaume de s'ériger en puissance et de renforcer sa position sur les plans africain et méditerranéen.
Le HCAR a, par ailleurs, souligné que la célébration de cette épopée constitue une occasion de réaffirmer le soutien "à notre première cause nationale et de réitérer la mobilisation continue pour la préservation de l'intégrité territoriale du Royaume et la consolidation des constantes nationales, sous l'égide de S.M le Roi Mohammed VI".
Il a par la même occasion salué le succès du Maroc, à travers son retour au sein de l'Union africaine (UA), ajoutant que les visites Royales récurrentes en Afrique consolident la forte présence du Maroc dans son environnement continental et soulignent la volonté effective de renforcer la coopération économique, sociale, culturelle, humaine et environnementale au sein du continent.
Le HCAR a également indiqué que la célébration de cette bataille glorieuse et légendaire constitue une occasion de se remémorer de l'épopée de la libération et de l'unité, d’inculquer aux générations futures les leçons tirées de la mémoire nationale dans la défense de ses constantes nationales et religieuses et ses principes historiques et culturels et d’aspirer à l’édification d'un projet sociétal démocratique, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.