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Ce n'est pas la culture marocaine", déplore Mehdi El Ghaly, l'un des représentants de Hikayat Morocco, un mouvement qui s'emploie à faire revivre la tradition du conte en se produisant en public et en organisant des ateliers thématiques. "Les gens connaissent le couscous mais la culture marocaine et la tradition sont transmises à travers les contes", a relevé le jeune Marocain, qui a grandi avec le souvenir de contes racontés sur la mythique place de la ville ocre. Selon lui, les contes traditionnels sont la clé pour comprendre la culture marocaine. "Folha de Sao Paulo" revient également sur l'expérience d'un autre groupe de conteurs qui se réunissent, chaque lundi et jeudi au Café Clock, à dix minutes de la place Jemaa El-Fna, avec le même objectif de maintenir en vie la tradition du conte dans les langues arabe, anglaise et française.
Comme son mentor Elzzarghani, le conteur en herbe Jawad El Bied a regretté le manque d'intérêt des jeunes pour la tradition, tandis que Malika Ben Allal l'une des premières femmes apprenties pour devenir conteur - une profession qui était par le passé l'apanage des hommes -, a affirmé que sa grand-mère est sa source d'inspiration pour préserver les contes. Se disant fier d'être reconnu pour son soutien à une tradition en voie de disparition, M. Richardson a affirmé que les contes font partie d'une expérience commune aux cultures. "Tout ce que nous avons hérité, nos mères nous l'ont transmis à travers les contes", a-t-il conclu.