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A la suite d'une réunion avec les meilleurs scientifiques de l'espace du pays, le président russe Dimitri Medvedev a donné le feu vert pour le projet et s'est engagé à le financer à hauteur de 600 millions de dollars, soit un peu plus de 400 millions d'euros. «C'est un projet très sérieux, et nous devons trouver l'argent», a-t-il affirmé aux scientifiques.
Des réacteurs nucléaires de petite taille et autres batteries atomiques sont utilisés depuis longtemps pour propulser des satellites sans passagers, mais la NASA (projets Orion et Prométhée) et le programme spatial de l'URRS ont dépensé des sommes colossales pour trouver un système sûr de propulsion hors de l'atmosphère terrestre, à l'image de la propulsion des sous-marins nucléaires.
La plupart des navettes spatiales sont propulsées par des roquettes chimiques et complètent leurs besoins en énergie par des panneaux solaires. Mais cette technologie n'est pas suffisante pour les voyages longue distance, comme les trois ans qu'il faut pour aller sur Mars et revenir.