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Des gérants et des présidents d'importants groupes économiques belges ont ainsi, du 13 au 17 courant, des entretiens avec leurs homologues marocains à Tanger, Rabat et Casablanca où la mission économique compte également s'entretenir avec le patronat marocain représenté par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Au programme de la mission belge figurent aussi des discussions avec des associations de femmes chefs d'entreprises, ainsi qu'avec des responsables de Maroc-Export, avec pour objectif de nouer des partenariats pour mieux cibler ensemble l'Afrique subsaharienne.
A Tanger, la délégation belge a effectué une visite pour s'informer des atouts et des potentialités d'investissement et d'affaires que recèle la ville du Détroit et nouer des partenariats avec des entreprises marocaines.
Ainsi, 36 hommes d'affaires, représentant 26 entreprises, dont deux wallonnes, ont eu l'occasion de rencontrer leurs homologues marocains, dans le cadre des rencontres B to B, afin d'examiner les moyens d'une éventuelle coopération bilatérale dans les différents domaines économiques prometteurs.
Dans une déclaration à la MAP, la directrice de Bruxelles Invest & Export, Benedicte Wilders, a souligné que cette visite, qui s'inscrit dans le cadre des activités de l'Agence belge pour la promotion des exportations, vise à explorer le potentiel d'investissement au Maroc en général et à Tanger en particulier et à prendre connaissance des atouts que recèle la région de Tanger-Tétouan en matière de services et d'industrie.
"Dans un environnement international perturbé, le Maroc demeure un partenaire stable et fiable pour nos entreprises", a-t-elle précisé, relevant que les entreprises bruxelloises ont répondu présent à cette initiative pour présenter leurs services et leur expertise de pointe, souvent en partenariat avec leurs homologues marocaines, qui cadrent avec le développement de zones stratégiques portuaires et commerciales ou les projets pointus dans le sillage du nouvel essor que connaît la région de Tanger.
Dans ce sens, Mme Wilders s'est dite "impressionnée" par la dynamique de l'économie marocaine, soutenue par le développement de ses infrastructures, notamment l'ambition de la zone portuaire de Tanger-Med, qui, selon elle, constitue une plateforme stratégique pour les exportations belges vers le Maroc, mais également un hub vers le reste de l'Afrique, notant que les zones franches marocaines représentent, sans doute, des points d'appui opportuns pour les entreprises belges désirant conquérir les marchés africains.
Elle a ainsi rappelé que les exportations marocaines de biens vers Bruxelles ont progressé de près de 40 % durant les 5 dernières années, et ce grâce à l'essor de l'industrie automobile marocaine directement liée au dynamisme de Tanger, notant que les exportations marocaines de biens vers Bruxelles atteignent aujourd'hui le double des exportations bruxelloises vers le Maroc, faisant de lui le 30ème fournisseur de Bruxelles et le 45ème client.
Durant la même période, les exportations bruxelloises vers le Maroc, essentiellement constituées de biens du secteur automobile et de machineries nucléaires et mécaniques, ont régressé de 7 % en raison du repli des exportations automobiles, a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, elle a appelé les entreprises marocaines à présenter leurs candidatures, avant le 23 octobre prochain, pour le prix du meilleur exportateur bruxellois 2015, le "Brussels Best Exporters" dans les catégories des biens et des services.
Pour Takis Kakayannis, conseiller économique et commercial à l'ambassade du Royaume de Belgique à Rabat, la mission "ambitionne de faire découvrir les potentialités du Royaume et montrer que la Belgique s'intéresse de plus en plus au Maroc, un pays incontournable en Afrique".
Pour preuve, le nombre de plus en plus croissant d'entreprises qui s'installent dans le Royaume et l'accroissement des échanges commerciaux entre les deux parties, qui sont ainsi passés en quatre ans de 400 millions d'euros à un milliard d'euros actuellement, sachant que la structure des échanges est également variée et comprend, outre les phosphates et les fruits et légumes, les voitures et les technologies de l'information et de la communication.