Une instance consultative à forte valeur ajoutée


Libé
Mercredi 23 Février 2011

Le Conseil économique et social (CES), dont la cérémonie d’installation s’est déroulée lundi à Casablanca sous la présidence de S.M le Roi Mohammed VI, aura à jouer un rôle clé dans la définition des politiques économiques et sociales en réponse aux attentes des différentes franges de la société, ont affirmé plusieurs membres du Conseil dans des déclarations à l’agence MAP.
Pour le président du CES, Chakib  Benmoussa, l’action du Conseil permettra de répondre aux aspirations de la population, notamment la jeunesse, en matière de compétitivité, d’emploi, d’égalité des chances, de gouvernance et de promotion de la société civile.
Par ses réflexions et ses propositions, le Conseil est en mesure d’accompagner les réformes et les grands chantiers mis en œuvre sous la conduite de S.M le Roi, a ajouté le président du CES.
Selon M. Benmoussa, le Conseil économique et social occupera une place de choix parmi les institutions nationales en leur apportant conseil et avis sur les orientations générales de l’économie nationale et les politiques économiques et sociales du Royaume.
Quant à Mohamed Horani, président de la CGEM et membre du CES, il a rappelé que la création de cette institution est un « évènement majeur devant contribuer à l’accélération du développement de notre pays ».
La représentation au sein du Conseil des entrepreneurs, des salariés, de la société civile, «va garantir l’efficacité de ses actions au service du seul intérêt général et la promotion d’un développement économique équilibré», a noté M. Horani.
Pour Abdelmoumen Abdemoula, l’installation du Conseil est «un signal fort en direction de toutes les composantes de la société marocaine en ce qu’elle vient conforter le processus de réforme en cours dans divers domaines «.
Le CES, a-t-il ajouté, place au rang de ses priorités la promotion de la solidarité sociale et l’accompagnement des stratégies nationales de développement. Même son de cloche chez Hajbouha Zoubir, pour qui la mise en place du Conseil économique et social intervient dans le sillage des réformes structurelles engagées par le Royaume et reflète la dynamique de développement enclenchée sous la conduite éclairée de S.M le Roi.
«Le Conseil constitue une force de proposition qui œuvre, aux côtés du gouvernement et du Parlement, à raffermir la politique de proximité et à mener à bien les chantiers de réforme à caractère économique et social en vue notamment d’améliorer les conditions de vie des catégories défavorisées», a dit Hajbouha Zoubir.
Dans le même ordre d’idée, Ahmed Abbadi, également membre du CES, a indiqué que le Conseil apportera des solutions aux problématiques d’actualité et veillera, de concert avec les institutions exécutives et législatives, à l’examen des questions d’ordre économique et social et à l’élaboration de propositions édifiantes pour y remédier.
Avec la mise en place du Conseil, le Maroc se dote d’une institution de bonne gouvernance placée au service du développement durable et répondant aux exigences du monde d’aujourd’hui, a relevé  Abdelillah Al Hafidi.
Il s’agit, selon lui, d’une institution constitutionnelle chargée de l’analyse et du suivi des affaires économiques et sociales, avec une grande attention pour les questions sociales relatives à la formation et à l’encadrement.
De son côté, Thami El Ghorfi a mis en relief la diversité de la composition du Conseil économique et social, exprimant le souhait de le voir s’acquitter de ses missions dans les meilleures conditions et contribuer du coup à la consolidation de l’édifice démocratique national.
Hakima Himmich a de son côté qualifié l’installation pas S.M le Roi du CES d’«initiative importante tant attendue par toutes les forces politiques et sociales».
Elle s’est aussi déclarée fière de faire partie des membres du Conseil, faisant part de sa disposition à travailler pour faire réussir cette expérience.
L’installation du Conseil est «un évènement phare» reflétant le dynamique de la société marocaine, a estimé pour sa part Abdelmaksoud Rachdi, membre du CES.
Il a fait observer que «la création de cette institution ouvrira de nouveaux horizons en matière de réflexion sur les grandes orientations économiques et sociales, en formulant des propositions à même de satisfaire aux aspirations de la société civile et des mouvements sociaux».


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