-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
Seuls les patients atteints de sévère dépression recevraient des bénéfices supplémentaires grâce aux médicaments.
Des centaines d'études ont attesté des bénéfices des anti-dépresseurs, loin des simples placébos. Mais beaucoup de ces études ont été menées sur des patients atteints de dépressions sévères, selon l'un des auteurs, et leurs conclusions ont été étendues à tort à l'ensemble des patients souffrant de dépression.
Les chercheurs ont repris six essais thérapeutiques comparant les effets d'un antidépresseur à ceux d'un placebo. Au total, leur analyse a inclus plus de 700 malades, atteints d'une forme plus ou moins grave de dépression. Selon les études, ils étaient traités soit par imipramine, un antidépresseur classique; soit par la paroxétine, une molécule «moderne» de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (à laquelle appartient aussi le prozac). Au final, quel que soit le médicament, le constat est le même: les antidépresseurs sont très efficaces pour les patients graves, et pas plus qu'un placébo pour les autres.