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«Androman, de sang et de charbon», une production du réalisateur Azlarab Alaoui, représentera la production nationale à cette compétition, aux côtés de 12 autres longs métrages représentant notamment la Turquie, la Bosnie, la Tunisie, l'Espagne, la France, l'Iran, la Grèce, l'Italie et l'Egypte, pays hôte.
La trame de cette fiction se déroule sous le ciel morne d’Akechmir, une province reculée au pied de l’Atlas où vit une famille modeste de charbonniers. Comme le suggère le synopsis : «Le père Ouchen, arrogant et rustre exerçant le métier de charbonnier qu’il a hérité de ses ancêtres et qu’il désire léguer à son fils, mais le destin le prive de garçon ». Face à cette situation, il décide alors de changer sa fille aînée en garçon: Androman.
Mais il se trouve que cette dernière a des sentiments pour un certain Mohand dont elle est très amoureuse. C’est ainsi que l'envie de redevenir femme la hante, chose que le père n’est pas prêt d’accepter. La crise s’installe au sein de la famille… notamment entre le père et sa fille. Et par ricochet le fameux Mohand.
« Androman, de sang et de charbon » est interprété par Jalila Tlemsi, Mohamed Khouyi, Lina Hanafi, Hassan Badida. Avec Fadel Chouika (image), Najib Chlih (son), Mohamed Oussama (bruitage & mixage son), Ghizlan Assif (montage) ainsi que Mohammed Oussama (musique originale).
Pour mémoire, ce long-métrage de 96 minutes compte déjà à son actif quelques prestigieux prix obtenus tout au long de cette année. En effet, le film d’Azlarab Alaoui s’était distingué dans quatre catégories au 13ème Festival national du film de Tanger. Ce film avait alors remporté les prix de la critique et de la musique originale (Mohamed Oussama), ainsi que ceux du premier rôle féminin et du deuxième rôle masculin attribués respectivement à Jalila Tlemsi et Amin Ennajjis.
En plus de ces récompenses, il convient de souligner que le film marocain a également reçu deux autres prix. C’était au 7ème Festival international du film de Mascate.
Pour rappel, le long-métrage « Pégase » du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir s'était vu décerner le prix de la meilleure première œuvre lors de la précédente édition de cette même manifestation cinématographique.
Il n’y pas de doute que cette belle production séduira les cinéphiles égyptiens et leurs prestigieux invités et qu’elle ne laissera pas indifférent le juré du festival.