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Face au cas d'une femme expliquant n'avoir peur de rien, des chercheurs seraient parvenus à identifier l'amygdale comme foyer des peurs chez l'homme. Ainsi, cette zone du cerveau située dans la région antéro-interne du lobe temporal serait responsable du sentiment de peur que nous pouvons parfois ressentir tandis que la responsabilité de cette zone du cerveau n'avait été établie que chez les rats et les singes jusque là. Plusieurs chercheurs se sont ainsi penchés sur le cas d'une femme d'une quarantaine d'années dont l'amygdale a été détruite par une maladie. Depuis, le sujet ne parvient plus à avoir peur, ni même à lire la peur sur le visage d'autres individus.
Cette découverte, explique le professeur de neurologie et de psychologie Daniel Tranel, pourrait permettre la mise au point de nouveaux traitements pour les individus souffrant de troubles après des traumatismes psychologiques, comme les soldats revenant de guerre.
Des traitements contre l'anxiété pourraient également être mis au point. Et le Dr Tanel d'expliquer à l'AFP : "Les travaux publiés jeudi montrent que des zones spécifiques du cerveau pourraient bien être responsables de ce syndrome. La psychothérapie et les médicaments sont les options actuelles pour traiter le syndrome de stress post-traumatique et ces traitements pourraient ainsi être ajustés ou de nouveaux développés en ciblant l'amygdale". De son côté, l'Institut national de la santé mentale aux Etats-Unis, estime que 7,7 millions d'individus dans le pays souffriraient d'un syndrome de stress post-traumatique.