-
Plus de 24.000 cas de divorce par consentement mutuel en 2023
-
L'experte Khadija Bendam nommée vice-présidente du Réseau des femmes arabes en sécurité chimique, biologique et nucléaire
-
Débat à Dakhla sur le rôle du Service de santé militaire dans la gestion des situations de crise
-
Chutes de neige attendues samedi et dimanche dans certaines provinces du Royaume
-
Une opération de sélection des ouvrières agricoles pour travailler en Espagne
S’exprimant lors d’une conférence de presse, organisée le 13 mai à Bouskoura (Casablanca), Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, a indiqué qu’Inmaa est la première adaptation au monde du concept d'usine modèle. Il est ouvert à toutes les entreprises industrielles et est remboursable à 60% par "Moussanada", qui accompagne les entreprises dans leur démarche de modernisation.
Son objectif est de diffuser les principes de l’expérience opérationnelle auprès des responsables désignés par les entreprises bénéficiaires afin d’augmenter la productivité de ces dernières de 25% et d’obtenir une réduction substantielle des charges en termes de coûts de -20% ainsi qu’un délai de fabrication de -50%. « Notre ambition est d’avoir un effet macro-économique majeur estimé à près de 1.5% du PIB national global d’ici trois à quatre ans », a expliqué M. Chami.
Mais pour en bénéficier, le ministère exige des entreprises intéressées d’avoir un projet établi avec des objectifs clairs à développer, l’implication effective du top mangement de l’entreprise en question dans ce projet et enfin la désignation de deux personnes à plein temps pour la mise en œuvre et la poursuite de son déroulement.
Les responsables désignés par les entreprises bénéficiaires, appelés agents de développement, auront droit à six modules de deux jours à raison d’un module par mois sous forme de sessions théoriques et pratiques dans l'usine Inmaa.
Des experts d'Inmaa assureront, dans les entreprises participantes, le suivi périodique de la mise en œuvre des principes acquis dans les unités de production selon des méthodologies efficientes propres à résoudre leur problématique opérationnelle principale. « Je tiens à préciser qu’on est dans la transformation opérationnelle et non la formation. On n’est pas censé donner des cours. Nos experts sont là pour accompagner ces agents de développement », a expliqué le ministre avant d’ajouter que le plus grand challenge de ce programme reste celui de toucher 800 entreprises sur quatre à cinq ans.
Pourtant, il s’estime confiant du fait que les premiers résultats des entreprises participantes sont positifs et que les deux prochaines sessions sont complètes.
« Mais cela ne nous empêche pas de sensibiliser et d’informer davantage les acteurs du secteur de l’impact positif de ce programme et l'obligation de construire d'autres usines, dont une pourrait voir le jour l'année en cours à Tanger», a-t-il conclu.