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En phase défensive, d'abord, il y a le système en 4-5-1 puis le travail de fond. S’ils n’ont pas pressé la première relance des Algérois, les attaquants du WAC se sont placés derrière la ligne médiane et ont effectué le premier travail de cadrage sur les milieux adverses. Cette attitude a permis de protéger les milieux axiaux (Saidi, El Karti et Nakach), qui ont eu la latitude de se focaliser sur la fermeture des lignes de passes et/ou le marquage des adversaires positionnés dans leur zone.
Sur les ailes, les joueurs de couloir se répartissaient le travail avec un milieu chargé de stopper l’évolution dans le half-space (zone intermédiaire entre l’axe et le couloir), en plus d’un arrière latéral prompt à sortir de sa zone pour enfermer les ailiers de l’USMA le long de la ligne. complices sur le côté droit depuis plusieurs mois, les paires Noussair-Ounajem et Gaddarine-Haddad forment des doublettes modèles. Même si les latéraux se projettent peu vers l’avant, ils rééquilibrent la fougue et les absences partielles de leurs ailiers.
L’une des nombreuses clés du système défensif du Wydad sont les couvertures mutuelles. Avec des distances réduites entre chaque ligne et chaque joueur, le bloc wydadi a évolué de manière très compacte. Quand un joueur suit son adversaire direct dans une autre zone que la sienne, il est quasi-sûr que la zone qu’il vient d’abandonner va être couverte par un de ses partenaires. Le soin pris à couvrir les brèches dans leur moitié de terrain, a permis aux Rouge et Blanc d’avoir presque toujours le contrôle sur les zones entourant le porteur du ballon.
La défense centrale, ultime protection avant Laâroubi est le dernier point fort du système défensif instauré par Ammouta. En dépit d’une organisation infaillible, un bloc défensif peut être battu si l’axe défensif est chancelant. Quand ce n’est pas un coup de pied arrêté, un centre lointain ou une intervention manquée peuvent suffir pour encaisser un but. Rabeh et Attouchi forment la charnière centrale depuis plusieurs saisons maintenant. A l’aise dans les duels aériens, concentrés sur les marquages, vigilants dans le placement, ils aiment étouffer les gros gabarits et jaillir dans le dos de l’avant-centre, Darfalou, en l’occurrence. De plus, ils ont la capacité de répondre à toutes les situations. Ils peuvent défendre haut et être très agressifs (double carton jaune d’Attouchi), et ils ont aussi la possibilité de couvrir leur surface de réparation et de renvoyer les centres adverses. L’expulsion d’Attouchi, suivie du but encaissé dans la foulée, n’a pas ébranlé leur certitude défensive. Ce fait de jeu n’a fait que renforcer leur concentration et solidarité, en réussissant à contenir les assauts des attaquants algérois.
Bien que la seconde période fut plus difficile, le Wydad a su tenir en défendant avec beaucoup d’abnégation et d’intelligence, et il a surtout montré un grand potentiel offensif pour marquer des buts. Le WAC a des joueurs de rupture qui peuvent faire mal, notamment en jouant les contre-attaques à fond. Après, dans la maîtrise et la lucidité, on aspire à beaucoup mieux. La prestation ne dit pas grand-chose de l’avenir du WAC en finale, où ses limites dans la construction constituent une source d’inquiétude, mais face à un adversaire qu’ils ont déjà vaincu (Al Ahly), ils ont toutes les chances d’être de solides champions et de démontrer que l’attaque n’est pas l’unique moyen pour arriver à ses fins.