Une rencontre complètement bousillée par les conditions météorologiques, des rafales de vent qui ont empêché les deux équipes de développer leur jeu, pour ne pas dire produire un match de foot tout court.
Faute de spectacle sur la pelouse, c’est dans les gradins que le show a été assuré par un public formidable, venu en masse et qui n’a cessé de donner de la voix tout long de cette confrontation marquée par une agressivité, parfois poussée à l’extrême, et un ou deux cartons rouges n’auraient pas été inappropriés.
Apparemment, c’est une date FIFA manquée pour l’EN qui aurait pu faire comme les autres sélections du continent et jouer un sparring-partner de l’Afrique à deux mois de l’entame de la Coupe d’Afrique des nations dont les phases finales auront lieu en Egypte. Un tel test et dans des conditions météorologiques bien meilleures, match disputé dans une autre ville que Tanger, aurait permis de juger la vraie valeur de cette équipe nationale qui compte désormais dans ses rangs quelques bleus et revenants avides de gagner leur place dans la liste définitive en partance pour l’édition égyptienne.
Ce fut un match contre une sélection albicesleste amputée de plusieurs de ses joueurs, à commencer par Lionel Messi, dont le forfait était plus que prévisible, Di Maria, Aguerro et Higuain, alors qu’il était question que tout ce beau monde serait de la partie. C’est une équipe d’Argentine B qui se cherche à laquelle a eu droit l’EN A qui, elle aussi, était privée des services de deux éléments clés, Hakim Ziyech et Noureddine Amrabet, en l’occurrence.
Il s’agit là du troisième face-à-face entre le Maroc et l’Argentine, sachant que les deux premiers qui avaient eu lieu en 1994 et 2004 avaient tourné à l’avantage des champions du monde 1978 et 1986 sur les scores respectifs de 3-1 et 1-0.
S’il, y a une leçon à retenir de ce dernier match, c’est au staff technique et à Hervé Renard, en premier, de la retenir, sinon il faut tourner cette page et penser à exploiter à bon escient les deux prochaines dates qui interviendront à l’approche du début de la Coupe d’Afrique.
Les fédéraux auront à dénicher deux adversaires du continent, de qualité qui plus est, et ce en fonction de l’issue du tirage au sort de la CAN prévu le 12 avril prochain au Caire. Une Coupe d’Afrique que le sélectionneur national Hervé Renard, double lauréat de l’épreuve, dit aborder en n’étant pas favori, contrairement au président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, qui se fixe comme objectif la consécration.
Pour rappel, le Onze national, quart de finaliste malheureux lors de la précédente CAN, s’était qualifié à l’édition 2019 après avoir partagé la pole position du groupe B avec le Cameroun (11 pts), devant le Malawi et les Iles Comores qui ont cumulé chacun cinq unités.
Arbitrage sénégalais pour DHJ-WAC
Après MCO-RSB et ASFAR-RSB, le match DHJ-WAC sera le troisième match sifflé par un trio d’arbitrage étranger. Et c’est le Sénégalais Sy Issa qui officiera les débats de cette rencontre et sera secondé par ses compatriotes Bangoura Nouha et Gueye El Hadji Abdoulaziz.
Hervé Renard : Le plus logique est que cette rencontre soit terminée sur 0-0
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Dans la conférence de presse d'après-match, Renard a tenu tout d'abord à féliciter l'équipe argentine pour sa victoire, faisant savoir que les deux sélections n'avaient pas l'occasion de pratiquer un bon football, à cause du vent "très fort".
"C'était difficile de s'échanger des ballons et nous avions du mal à trouver des décalages", a expliqué le Français, ajoutant que les Argentins n'avaient pas réussi non plus à se créer beaucoup d'occasions et qu'ils ont fait la différence en exploitant une faute de mauvais déplacement.
"Maintenant, il faut tourner la page et se concentrer sur le premier match du mois de juin", a-t-il insisté, rapporte la MAP.
"Nous allons patiemment attendre le tirage au sort. Une fois que nous aurons toutes les données (lieu, équipes...), on entamera au mieux notre préparation pour la CAN", a conclu le sélectionneur national.
Lionel Scaloni : Nous avons gagné contre une équipe qui pratique un bon football
Lors de la conférence de presse d'après-match, l'Argentin a fait savoir qu'ils avaient tant besoin de cette victoire et que grâce au travail sérieux, ils ont assuré l'essentiel contre une équipe forte qui joue "sur son terrain et devant son public".
Scaloni a ensuite mis en avant l'importance d'affronter des adversaires du calibre des Lions de l'Atlas et que cette victoire est très importante pour la confiance des joueurs avant la Copa América.
L'ancien coéquipier de Noureddine Naybet au Deportivo La Corogne a enfin fait savoir que les conditions climatiques marquées par un vent fort ont été un deuxième adversaire pour les deux sélections.