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Et pour cause, l’USPF a réagi à cet effet à travers la cellule communication et médias qui qualifie ladite décision comme étant «la plus insolite dans l’histoire de la justice marocaine».
D’ailleurs, le juge d’instruction à l’origine de cette décision affirme que les données justifiant cette incarcération sont «presque» sûres. Un «presque» qui jette le discrédit sur les tenants et les aboutissants de la décision précitée.
Bien que le dossier concernant Mehdi El Alaoui ne contienne aucun chef d’inculpation avéré, le juge d’instruction en question est allé à l’encontre d’un principe juridique fondamental et indissociable de tout procès équitable, à savoir la présomption d’innocence au bénéfice du doute.
Il convient de rappeler que Mehdi El Alaoui avait présenté un recours à l’issue des élections législatives dans la circonscription où il s’était présenté. Son rival, Mustapha El Omari, a, quant à lui, déposé une plainte auprès du procureur du Roi à Errachidia prétendant que Mehdi El Alaoui aurait falsifié des affiches électorales.
Pour cette raison, l’USFP considère que la décision du juge d’instruction constitue «une mesure vindicative, abusive et infondée. C’est de ce fait une décision qui porte atteinte aux droits des citoyens et nuit gravement à l’image de la justice marocaine». Le parti de la Rose appelle à la libération de Mehdi El Alaoui conformément à la loi et aux principes des droits de l’Homme consacrés par la Constitution de 2011.
Cellule communication et médias de l’USFP