La Nuit blanche cinéma et droits humains
-
Larache à l’heure du 13ème Festival international du brassage culturel
-
Bazar international 2024. Le patrimoine marocain brille de mille feux au Palais des Nations à Genève
-
Mohamed Amer Meziane : Il faut réécrire l’histoire du monde à partir du Maghreb
-
Les défis actuels imposent l'adoption d'un "universalisme global" respectueux de la diversité culturelle
Cette soirée, organisée par l'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH), a proposé à l'assistance six films et documentaires nationaux et internationaux qui jettent la lumière sur plusieurs questions sociétales en relation, notamment, avec le sport, le handicap, la jeunesse et l’art. Il s'agit de "Broken Mirror" d’Othman Saadouni, "Le sommet" de Mehdi Moutia, "We are people" de Philippe Fontana, "Lebnat" de Karim Hapette, "Wakeup Morocco" de Narjiss Nejar, "Tasgoudrar" d’Ayoub Abouizza, "Le grand petit Miloudi" de Leila El Amine Demnati et "Nadia Butterfly" de Pascal Plante.
S’exprimant à l’ouverture de cette nouvelle édition à l’esplanade de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), la présidente de l'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH), Fadoua Maroub, a souligné que "cela fait 12 ans que nous essayons de construire des liens entre l’art et les valeurs pour que le cinéma devienne un moteur de débat social et d’appropriation de l’histoire".
Pour ce qui est du choix de la thématique, Mme. Maroub a expliqué que "nous avons remarqué que suite à l’élan de la Coupe du monde il y a eu un débat public relatif à la question du droit au sport et à la politique publique en vigueur, d’où ce choix pour cette 12ème édition".
De son côté, la directrice de la Fondation Heinrich Böll Rabat (HBS), Anja Hoffmann, a relevé que cette manifestation culturelle rejoint la dynamique culturelle de la ville de Rabat, exprimant sa joie de pouvoir soutenir depuis quatre ans la Nuit blanche cinéma et droits humains. "Je trouve que le sport est un sujet qui provoque des émotions positives chez le public, et le fait d’aborder des thématiques telles que les droits de l’Homme et le handicap sous cette perspective est très intéressant”, a-t-elle dit, ajoutant que "cela permet également d’utiliser le cinéma pour partager de nouvelles idées avec l’audience".
Pour sa part, le réalisateur du film "We are people", Philippe Fontana, a affirmé qu’aujourd’hui il est fondamental de pouvoir organiser ce genre d’évènements afin d’aborder des sujets sensibles, comme par exemple le handicap. Il a, en outre, expliqué que son long métrage, qui tourne autour du sport et du handicap, donne des clés de lecture aux spectateurs pour pouvoir réfléchir à la manière d’améliorer la vie des personnes qui sont touchées par le handicap, ajoutant qu’il s’agit, également, de saisir l’impact qu’a eu le sport tout au long de l’histoire sur la vie des personnes handicapées.
La Nuit blanche du cinéma et des droits humains, dans sa douzième version, est organisée en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME), le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), la HBS, l'ONU Femmes Maroc, l'Institut français, la BNRM et le Centre cinématographique marocain.