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«Dans tous les manuels d’immunologie, il est écrit qu’une fois qu’un virus pénètre une cellule, la partie est terminée car la cellule est infectée. A ce stade, le système immunitaire ne peut rien faire d’autre que tuer la cellule», explique Leo James. Mais, dans cette nouvelle étude publiée cette semaine dans une revue académique, les chercheurs ont trouvé que des anticorps sont capables de «s’introduire à l’intérieur d’une cellule en même temps que le virus envahisseur» et de le tuer à l’intérieur de la cellule.
Certains scientifiques estiment que cette découverte pourrait permettre de créer de nouveaux genres de médicaments antiviraux, notamment contre les vomissements hivernaux, les diarrhées sévères ou encore le rhume ordinaire, mais Nature rappelle que tant que les détails du mécanisme ne sont pas compris dans le corps humain, «abandonner dès aujourd’hui vos pastilles pour la gorge» n’est pas une bonne idée.
La revue scientifique, qui s’étonne que l’étude très complexe se retrouve à faire les titres des sites Internet des grands journaux britanniques, tempère leur enthousiasme et met en garde contre toute simplification: «Un remède pour le rhume ordinaire n’est pas prêt d’être trouvé.» Cela ne veut pas dire que l’étude est dénuée d’intérêt, comme le confirme Ruslan Medzhitov, un immunologiste de Yale: «On pensait bel et bien que les anticorps n’agissaient qu’en dehors des cellules. C’est donc bien une nouvelle fonction des anticorps.»
Avec l’arrivée prochaine de l’hiver, le rhume fait l’objet comme chaque année d’une série de publications d’articles dans des revues scientifiques. Des chercheurs viennent ainsi de mettre en évidence le lien entre exercice physique et réduction des symptômes du rhume, et le fait que les personnes qui pratiquent une activité physique régulière seraient moins susceptibles d'être touchées par le virus, comme le rapporte Le Monde.