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"Nationalisme et élaboration du postulat identitaire de la nation au Maroc" du chercheur et anthropologue Aboulkacem El Khatir, offre une analyse en profondeur de la construction du nationalisme marocain et de la place de l'amazighité dans ce processus.
Cet ouvrage de 358 pages, paru en 2021 dans le cadre des publications de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), est scindé en deux parties : "Les matériaux du nationalisme : culture et toit politique", et "Emergence du nationalisme et construction du postulat identitaire".
Les parties qui forment cet ouvrage sont extraites d'une thèse de doctorat soutenue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris et s'inscrivent dans le cadre des théories qui considèrent l'identité nationale comme le produit d'un postulat élaboré par les élites nationalistes, dans les limites de leur stratégie d'action, en vue de la réalisation politique du nationalisme, peut-on lire dans la quatrième de couverture de l'ouvrage.
"L’ouvrage s'intéresse également à l'expérience marocaine à travers la restitution du contexte de la mobilisation nationaliste et la détermination des conditions qui ont permis à une catégorie sociale précise d'être prédisposée à se transformer en élites nationalistes (...)", relève-t-on.
Cette publication, qui s'inspire des études anthropologiques sur l'origine du nationalisme et des nations ainsi que des résultats des historiens sociaux et socio-historiens sur les questions nationales en Europe, part du fait que la nation est une construction, explique l’auteur dans son introduction.
Et d’ajouter que "la compréhension des processus de la naissance et de l'imagination d'une nation ne peut se faire sans les mettre en rapport avec le nationalisme dont elle procède".
Pour sa part, la chercheuse Tassadit Yacine souligne dans la préface du livre, que grâce au détour réflexif, Aboulkacem El Khatir, à partir de sa formation d'arabisant et en anthropologie, a pu repenser la construction du nationalisme marocain et la manière avec laquelle la langue arabe et l'islam ont constitué les piliers de cette fondation.
"Les archives marocaines et françaises, la lecture des anthropologues et historiens anglo-saxons ont permis de faire cette exploration en profondeur et de comprendre que le nationalisme est une étape décisive dans le processus de décolonisation mais sans l'être dans ce qui la définit en profondeur", relève-t-elle.
Cet ouvrage de 358 pages, paru en 2021 dans le cadre des publications de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), est scindé en deux parties : "Les matériaux du nationalisme : culture et toit politique", et "Emergence du nationalisme et construction du postulat identitaire".
Les parties qui forment cet ouvrage sont extraites d'une thèse de doctorat soutenue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris et s'inscrivent dans le cadre des théories qui considèrent l'identité nationale comme le produit d'un postulat élaboré par les élites nationalistes, dans les limites de leur stratégie d'action, en vue de la réalisation politique du nationalisme, peut-on lire dans la quatrième de couverture de l'ouvrage.
"L’ouvrage s'intéresse également à l'expérience marocaine à travers la restitution du contexte de la mobilisation nationaliste et la détermination des conditions qui ont permis à une catégorie sociale précise d'être prédisposée à se transformer en élites nationalistes (...)", relève-t-on.
Cette publication, qui s'inspire des études anthropologiques sur l'origine du nationalisme et des nations ainsi que des résultats des historiens sociaux et socio-historiens sur les questions nationales en Europe, part du fait que la nation est une construction, explique l’auteur dans son introduction.
Et d’ajouter que "la compréhension des processus de la naissance et de l'imagination d'une nation ne peut se faire sans les mettre en rapport avec le nationalisme dont elle procède".
Pour sa part, la chercheuse Tassadit Yacine souligne dans la préface du livre, que grâce au détour réflexif, Aboulkacem El Khatir, à partir de sa formation d'arabisant et en anthropologie, a pu repenser la construction du nationalisme marocain et la manière avec laquelle la langue arabe et l'islam ont constitué les piliers de cette fondation.
"Les archives marocaines et françaises, la lecture des anthropologues et historiens anglo-saxons ont permis de faire cette exploration en profondeur et de comprendre que le nationalisme est une étape décisive dans le processus de décolonisation mais sans l'être dans ce qui la définit en profondeur", relève-t-elle.
Bouillon de culture
Poésie
L'émirat de Sharjah, aux Emirats arabes unis, accueillera du 6 au 12 janvier la 21e édition du Festival de la poésie arabe, avec la participation de plus de 70 poètes, critiques et journalistes de pays arabes et africains.
Outre des lectures de poèmes, l'évènement inclura des séances de dédicace, ainsi que la révélation des 12 nouveaux lauréats de la troisième édition du "Golden Qawafi Award" qui ont contribué avec leurs poèmes au magazine mensuel "Al Qawafi" au cours de l'année 2024.
Le festival sera marqué par l’organisation d'un symposium intellectuel intitulé "La poésie arabe: de la constance à la transformation", qui permettra au public de s'informer sur les questions les plus importantes liées à la poésie arabe à travers une série de recherches et d'études critiques.
"Le Festival de poésie arabe de Sharjah est devenu un évènement culturel majeur qui a enrichi la scène littéraire arabe en encourageant les poètes à produire une poésie plus authentique", a déclaré le président du département de la culture de Sharjah, Abdullah bin Mohammed Al Owais.
Lors de cette manifestation littéraire, la 13e édition du prix Sharjah de la poésie arabe récompensera deux poètes, à savoir l'Emirati Talal Al Junaibi et le Syrien Hussein Abdullah, pour leur contribution à la promotion de la littérature arabe.
Selon les organisateurs, la participation de poètes venus de pays africains tels que le Sénégal, le Mali, le Niger et le Tchad constitue une ouverture à de nouveaux horizons poétiques et permettra de contribuer au rayonnement de la poésie arabe en Afrique.
L'émirat de Sharjah, aux Emirats arabes unis, accueillera du 6 au 12 janvier la 21e édition du Festival de la poésie arabe, avec la participation de plus de 70 poètes, critiques et journalistes de pays arabes et africains.
Outre des lectures de poèmes, l'évènement inclura des séances de dédicace, ainsi que la révélation des 12 nouveaux lauréats de la troisième édition du "Golden Qawafi Award" qui ont contribué avec leurs poèmes au magazine mensuel "Al Qawafi" au cours de l'année 2024.
Le festival sera marqué par l’organisation d'un symposium intellectuel intitulé "La poésie arabe: de la constance à la transformation", qui permettra au public de s'informer sur les questions les plus importantes liées à la poésie arabe à travers une série de recherches et d'études critiques.
"Le Festival de poésie arabe de Sharjah est devenu un évènement culturel majeur qui a enrichi la scène littéraire arabe en encourageant les poètes à produire une poésie plus authentique", a déclaré le président du département de la culture de Sharjah, Abdullah bin Mohammed Al Owais.
Lors de cette manifestation littéraire, la 13e édition du prix Sharjah de la poésie arabe récompensera deux poètes, à savoir l'Emirati Talal Al Junaibi et le Syrien Hussein Abdullah, pour leur contribution à la promotion de la littérature arabe.
Selon les organisateurs, la participation de poètes venus de pays africains tels que le Sénégal, le Mali, le Niger et le Tchad constitue une ouverture à de nouveaux horizons poétiques et permettra de contribuer au rayonnement de la poésie arabe en Afrique.