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Les initiatives du juge espagnol d’enquêter sur les crimes contre l’humanité commis à l’époque du général Franco, et en cherchant dans les fosses communes les cadavres des victimes parmi les Républicains ne devaient pas plaire aux défenseurs du statu quo en Espagne. Au début de cette affaire, le Centre de la Mémoire commune et de l’avenir (CMCA) avait sollicité le juge Garzon à étendre le champ de ses investigations aux nombreux cas de disparition parmi les soldats marocains enrôlés du temps de Franco, dont des milliers d’enfants. La Cour suprême avait donné suite à la plainte déposée par l’organisation de droite « Mains Blanches » et a interdit ainsi au juge tout exercice de ses fonctions. Fin donc d’un feuilleton politico-historique mouvementé.
L’ONG marocaine estime que cette décision de la Cour suprême est à même d’occulter les réalités historiques et d’entraver l’ouverture d’un dossier sur la base duquel les deux pays peuvent procéder à une réconciliation avec le passé. Les Marocains qui ont mené une expérience originale au niveau de la justice transitionnelle ont le droit politique, juridique et moral de connaître le sort de milliers de leurs compatriotes enrôlés dans une guerre qui ne les concernait pas, alors qu’ils subissent les affres de la colonisation espagnole.