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La chaîne Al-Jazeera a diffusé en direct des images montrant son arrivée à l’aéroport d’Asmara et la réception officielle qui l’attendait.
Par ailleurs, les oulémas soudanais ont édicté une fatwa, exhortant le président Omar el-Béchir à ne pas quitter le pays pour se rendre au sommet de la Ligue arabe, en raison du mandat d’arrêt international contre lui, rapporte dimanche la presse officielle soudanaise.
“Les ennemis aimeraient nous voir divisés et jetés aux quatre vents, et s’il vous arrive du mal c’est la totalité de la nation qui serait affectée”, écrivent les religieux dans cette fatwa, recommandation non-contraignante. “Du point de vue de la charia, vous ne devez pas voyager à l’étranger”, concluent-ils.
Les appels se multiplient au Soudan pour que le président ne se rende pas au Qatar à la fin du mois, de crainte qu’il ne fasse l’objet d’une tentative d’arrestation.
Le 4 mars, la Cour pénale internationale (CPI) a lancé un mandat international contre l l’homme fort de Khartoum, poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour (ouest), où la guerre civile a fait au moins 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés.
Seuls quelques rares pays arabes sont signataires des statuts de la CPI, et la Ligue arabe a publiquement déclaré qu’Omar el-Béchir était le bienvenu au sommet de Doha, le 27 mars. Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a clairement dit que l’organisation ne comptait pas arrêter le dirigeant soudanais.
Idem pour l’Erythrée qui n’est pas, elle aussi, signataire de la charte de la CPI, qui oblige les pays membres à arrêter les personnes inculpées entrant sur leur territoire.
Mais malgré tous les appels, Omar el-Béchir a réaffirmé qu’il se rendrait au Qatar, dénonçant ce mandat d’arrêt qui “vise à restreindre mes mouvements et à me mettre en prison au Soudan”, a-t-il déclaré dans les colonnes de l’hebdomadaire égyptien al-Osboa de samedi.
Il y réitère sa menace d’expulser des diplomates étrangers “s’ils outrepassent leur mandat diplomatique”.