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Inaugurée récemment au siège de l'OIT à Genève (Suisse), en présence de la Présidente mauricienne, Ameenah Gurib-Fakim, et du Premier ministre suédois Stefan Löfven, cet organisme international de haut niveau est chargé de relever les défis soulevés par le monde du travail.
L’instance mondiale doit aborder les nombreux enjeux cruciaux de notre époque et pour l’avenir qui sont ancrés dans le monde du travail, a souligné l’OIT dans un communiqué. Elle traitera d’une question fondamentale: comment devrait s’organiser un monde du travail qui se transforme rapidement pour répondre aux valeurs de justice sociale, apprend-on de même source.
Concrètement, il « devra procéder à un examen approfondi de l’avenir du travail afin de fournir la base analytique nécessaire à la poursuite de la justice sociale au 21e siècle », a indiqué l’OIT.
La Commission se penchera tout particulièrement sur la relation entre travail et société, le défi de créer des emplois décents pour tous, l’organisation du travail et de la production et la gouvernance du travail, a jouté l’instance internationale.
Pour le directeur général de l’OIT, Guy Ryder, «il est extrêmement important que nous abordions ces défis avec la conviction que l’avenir du travail n’est pas prédéterminé ». Ce dernier, qui s’est exprimé à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle instance, a estimé que « c’est à nous qu’il revient de forger cet avenir selon les valeurs et les priorités que nous choisissons et grâce aux politiques que nous élaborons et mettons en œuvre».
Intervenant à cette même occasion, Ameenah Gurib-Fakim a soutenu que la communauté internationale peut faire face aux défis et aux perspectives de l’avenir du travail. Mais que pour y parvenir, il a estimé important que l’on place « les individus au premier plan».
Poursuivant son propos, la Présidente de Maurice a aussi exhorté tous les pays et toutes les parties concernées par l’avenir du travail à reconnaître également que le travail est plus qu’un simple facteur de production ou qu’une simple marchandise sur le marché du travail.
Il est à souligner que la mise en place de cette Commission s’inscrit dans le cadre de l’Initiative du centenaire sur l’avenir du travail, lancée par le directeur général de l’OIT en 2013.
A noter aussi que la nouvelle instance internationale comprend une vingtaine d’experts venus du monde entier qui « se réuniront pour traiter la question fondamentale de savoir comment un monde du travail qui se transforme rapidement devrait s’organiser afin de répondre aux valeurs de justice sociale », avait annoncé l’OIT quelques jours plus tôt. Ils produiront un rapport indépendant qui sera soumis à la Conférence du centenaire de l’OIT en 2019.
En plus de ces experts, la Commission compte également ses deux coprésidents, le Premier ministre de Suède et de la Présidente de Maurice, ainsi que ses quatre membres de droit. A savoir, le directeur général de l’OIT Guy Ryder et les membres du Bureau du Conseil d’administration de l’OIT.
Enfin, comme l’a souligné Stefan Löfven, «nous ne pouvons pas stopper le développement ; nous ne devons même pas essayer. Ce que nous devons faire, c’est nous rassembler, pour mettre à profit l’innovation afin d’améliorer la vie quotidienne de millions de personnes, pour utiliser les nouvelles technologies afin de bâtir des sociétés plus propres et plus durables, tout en créant de nouveaux emplois avec de meilleures conditions de travail pour tous. Ces objectifs se trouvent au cœur de notre Commission».