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“L’electronic tattoo” du nom donné par ses créateurs est présenté comme une solution innovante de monitoring médical. Appliqué sous la peau, ce patch indolore porté “comme une seconde peau” sur n’importe quel endroit du corps peut enregistrer l’activité musculaire, cardiaque ou cérébrale d’un patient. Il pourra être gardé plusieurs jours.
Les applications imaginées par Nanshu-Lu de l’université américaine du Texas-Austin sont nombreuses : d’un point de vue médical, le tatouage digital pourra envoyer à distance des données précieuses au médecin qui pourra réagir en temps réel. Mais pour permettre cette interaction sans fil, le porteur du patch devra tout de même se connecter à un ordinateur (on a du mal à imaginer comment!). Le patch pourrait aussi contracter des muscles pour “redonner aux patients une mobilité ou une force perdue”, explique le communiqué.
Dans un avenir proche, le professeur Lu aimerait que son tatouage intelligent puisse enregistrer une information et réagir en fonction. Par exemple, un cœur défaillant pourrait recevoir un flux électrique après la détection d’une arythmie cardiaque. Ou encore on pourrait imaginer recevoir un médicament adapté si le tatouage détecte une anomalie liée à une maladie particulière.
L’inventeur espère avec ce système apporter un sentiment de mieux-être en lui donnant une liberté de mouvement en étant suivi par des instruments discrets.
Mais l’altruisme de Nanshu-Lu a des limites : avant ces utilisations médicales, le système va être testé pour les jeux électroniques (plus rentable). Disposé sur la gorge d’un joueur, il pourra commander à distance des manettes de jeux vidéo, il suffira de tourner la tête à droite ou à gauche. Et à terme, pourra-t-on téléguider les mouvements du “tatoué” ? On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les dérives d’un tel système.
Les applications imaginées par Nanshu-Lu de l’université américaine du Texas-Austin sont nombreuses : d’un point de vue médical, le tatouage digital pourra envoyer à distance des données précieuses au médecin qui pourra réagir en temps réel. Mais pour permettre cette interaction sans fil, le porteur du patch devra tout de même se connecter à un ordinateur (on a du mal à imaginer comment!). Le patch pourrait aussi contracter des muscles pour “redonner aux patients une mobilité ou une force perdue”, explique le communiqué.
Dans un avenir proche, le professeur Lu aimerait que son tatouage intelligent puisse enregistrer une information et réagir en fonction. Par exemple, un cœur défaillant pourrait recevoir un flux électrique après la détection d’une arythmie cardiaque. Ou encore on pourrait imaginer recevoir un médicament adapté si le tatouage détecte une anomalie liée à une maladie particulière.
L’inventeur espère avec ce système apporter un sentiment de mieux-être en lui donnant une liberté de mouvement en étant suivi par des instruments discrets.
Mais l’altruisme de Nanshu-Lu a des limites : avant ces utilisations médicales, le système va être testé pour les jeux électroniques (plus rentable). Disposé sur la gorge d’un joueur, il pourra commander à distance des manettes de jeux vidéo, il suffira de tourner la tête à droite ou à gauche. Et à terme, pourra-t-on téléguider les mouvements du “tatoué” ? On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les dérives d’un tel système.