-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
-
Libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023 suite à la médiation de SM le Roi
Les ressortissants subsahariens au Nord du Maroc ne lâchent pas le lest. Ils prennent d'assaut les grillages et barbelés dressés par l'armée d'occupation espagnole pour tenter d’atteindre ce qu'ils croient être l'Eldorado. Jeudi encore, une autre tentative désespérée a eu lieu à proximité de l'enclave de Mellilia, et plus particulièrement au douar d'Iyassenen, relevant du caïdat de Ferkhana. Bilan : Un migrant a trouvé la mort des suites de blessures.
Les autorités marocaines affirment avoir lancé des tirs de sommation. Il s'agit d'un ressortissant libérien âgé de 35 ans décédé bien avant d'arriver à l'hôpital Hassani de Nador. « Il est inconcevable que les autorités marocaines recourent aux balles réelles, alors que toutes les forces de lutte contre les émeutes disposent d'arsenal particulier, telles que les balles en plastique et des boules en caoutchoucs », a fustigé Chakib Khyari, président de l'Association du Rif pour les droits de l'Homme (ARDH). Et d'ajouter qu'il faut avant tout se rendre compte qu'il s'agit de citoyens désarmés et que le droit à la vie devrait être sacré ».
Ils étaient pourtant près de 80 Subsahariens qui avaient décidé de forcer un passage vers la ville occupée. Selon les autorités marocaines, "une personne parmi le groupe assaillant composé de Subsahariens, a été blessée lors de cet assaut, particulièrement violent". Les forces de l'ordre ont également procédé à l'arrestation de quatorze migrants subsahariens. Le reste des assaillants avait réussi à prendre la fuite et à se cacher dans la forêt de Gourougou. En 2005, quatorze migrants étaient morts en tentant de traverser les frontières avec ces deux villes. Certains d'entre eux avaient été tués par balles.