Un récapitulatif en 17 points : Le ministère de la Culture dresse son bilan

Renouvellement, promulgation, relance, élargissement, augmentation, inscription, acquisition, finalisation.... sont les mots récurrents dans le bilan récemment publié par le ministère de la Culture.
Couvrant une période étalée sur 17 mois, ce rapport récapitule en «19 points forts» les principales actions entreprises par le département de Bensalem Himmich. Outre les actions soigneusement énumérées dans ce rapport, le ministère publie aussi « un additif expliquant les nouvelles attributions et la nouvelle conception que le ministère se propose d'adopter pour son action ».
Concernant lesdits points forts de son bilan, le Département de la Culture souligne, outre le renouvellement et l'enrichissement de son site électronique, la relance des travaux du Musée national des arts modernes (de l'Institut national de musique et de chorégraphie après une interruption de plusieurs années) et l'augmentation des soutiens financiers aux associations théâtrales, artistiques et littéraires dont le nombre de bénéficiaires s'élève désormais à 90 associations. Ces dernières, précise une note du ministère, ont perçu au titre de l'année 2010 un montant global de 6 millions de dirhams, en plus d'une aide (par achat de spectacles) aux  artistes et hommes de culture en situation difficile ou nécessitant des soins de santé urgents. Mais aussi la réussite des deux éditions 16 et 17 du Salon international de l'édition et du livre ainsi que l'élargissement de l'expérience de l'événement «Nuit des Galeries» à 25 villes du Royaume.
Il revendique aussi la finalisation de la construction du Conservatoire de musique et de danse à Oujda, l'inauguration des maisons de culture à Figuig, Mdiq, Fnedeq, Hajeb, Kalat Sraghna et Azilal; la promulgation du décret de création de la Fondation nationale des musées; l'inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel « la diète méditerranéenne : élément présenté conjointement par l'Espagne, la Grèce, l'Italie et le Maroc » et la promulgation du décret 2-10-471 portant sur les pièces de musée et réduisant le seuil d'exonération fiscale les concernant de 35% à 2,5% à dater du 1er janvier 2011 (qui «permettra de mieux faire connaître nos artistes et leurs œuvres à l'occasion de leur participation aux expositions internationales »). Mais aussi la signature d'une convention avec le conseil Consultatif des droits de l'Homme sur le projet de la création d'une institution des « Archives du Maroc » ainsi que la restauration et la réhabilitation de certains centres de détention arbitraire qui seront transformés en lieux de mémoire et d'activités culturelles.
Sur le volet de la coopération, le rapport souligne les efforts consentis pour redynamiser la coopération bilatérale et multilatérale ayant permis la participation au financement de projets et programmes culturels de dimension nationale, régionale et provinciale. Notamment avec le FADES (Fonds arabe pour le développement économique et social), le gouvernement autonome de l'Andalousie par le biais de son agence La Junta et l'Unesco. Ainsi que la consolidation de la présence culturelle marocaine à l'étranger à travers diverses actions en l'occurrence : l'organisation de journées culturelles, la participation aux festivals et salons internationaux du livre et de l'édition, entre autres.
Toutefois, le ministère de la Culture estime que « ce bilan nous incite et à rehausser nos ambitions et nos initiatives à surmonter des difficultés émanant surtout de la maigre enveloppe budgétaire qui nous a été allouée au titre de l'exercice 2011 ».