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L'artiste, qui est aussi réalisateur de cinéma, risque une amende et/ou une peine de prison allant jusqu'à deux ans. Il lui est également reproché d'avoir utilisé le mot "Allah" et des sons de l'appel à la prière dans ce clip vidéo de quatre minutes titré "Oh mon Dieu".
Namewee et d'autres chanteurs y apparaissent à l'intérieur d'une mosquée et d'une église, de même que dans des temples hindous, bouddhistes, et taoïstes. Ils portent des habits représentant différentes cultures et religions.
Le rappeur a été interpellé à l'aéroport international de Kuala Lumpur dimanche soir à son retour de l'étranger. Son arrestation a été critiquée lundi par Amnesty International, pour qui il s'agit d'"un nouveau signe de l'intensification de la répression exercée par les autorités malaisiennes contre ceux qui critiquent le gouvernement, y compris les artistes". La Malaisie est généralement connue pour sa pratique modérée de l'islam, mais des tensions religieuses sont apparues ces dernières années. Des musulmans modérés et des représentants d'autres religions se disent régulièrement préoccupés par la montée de pratiques conservatrices de l'islam.
Rappelons enfin qu’en juillet, plusieurs associations ont déposé plainte affirmant que la vidéo de Namewee insultait l'islam. En réponse, le rappeur a publié une vidéo sur YouTube expliquant qu'il n'avait aucune intention d'insulter une quelconque religion et que cette chanson avait été écrite pour "promouvoir l'harmonie". Le clip vidéo controversé n'est plus disponible en ligne, mais une version éditée sans les scènes dans la mosquée a été téléchargée le week-end dernier sur YouTube.