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Les dernières semaines plutôt agitées du côté du camp des loges semblent avoir laissé des traces. Entre crise de résultats, fuites sur la vie du groupe dans la presse, entraîneur en sursis et problèmes de primes toujours non fixées par la direction du club, le vestiaire paraît au bord de l'implosion.
Un clivage entre francophones et italophones
Mais le principal écueil de ce PSG version 2012-2013, réside dans la barrière de la langue qui empêcherait francophones et italophones de pouvoir échanger, de se sentir à l'aise les uns avec les autres. Depuis un peu plus de 18 mois, le vestiaire parisien est devenu un véritable melting pot où se côtoient Français, Brésiliens (Thiago Silva, Maxwell, Nenê et bientôt Lucas Moura), Italiens (Verratti, Sirigu, Thiago Motta), Argentins (Pastore, Lavezzi), Uruguayen (Lugano), Suédois (Ibrahimovic) ou encore Hollandais (Van der Wiel). 9 nationalités sont ainsi représentées au sein de l'effectif cosmopolite du Paris Saint-Germain. Cela ne pose pourtant pas problème dans d'autres clubs comme Manchester City, le Real Madrid ou encore Benfica Lisbonne.
Mais ce qui dérange à Paris, c'est le peu d'efforts réalisés par les nouveaux arrivants pour se familiariser avec la langue de Molière. "Pourtant, on est sûrs que ce sont tous de bons mecs, mais bon...", lâche ainsi un des joueurs déçus dans des propos relayés par L’Equipe mardi. Et comme certains éléments francophones du PSG n'ont assimilé que les rudiments de la LV2 (anglais) et LV3 (espagnol généralement), chers à l'éducation nationale, il leur devient quasiment impossible de se rapprocher de leurs partenaires qui eux, parlent généralement l'italien, l'anglais ou le portugais. Du coup, Sirigu et Maxwell qui parlent et comprennent le français aujourd'hui, font quasiment figure d'ovni dans le monde merveilleux de Paris.
Joueurs au bord de la rupture, et problèmes de primes non réglés
"Je vais peut-être prendre des cours d'italien si je veux jouer", plaisante un joueur sous couvert d'anonymat, signe tout de même qu'un malaise bien profond mine l'ambiance et l'état d'esprit au sein du vestiaire parisien.
Cette sensation vécue par certains, que Carlo Ancelotti privilégierait les échanges avec les joueurs qui maîtrisent l'italien. Un constat qui ne faciliterait ainsi pas le quotidien de joueurs comme Guillaume Hoarau ou Kevin Gameiro, qui se sentent marginalisés par rapport à d'autres. "Ce n'est jamais facile de gagner. Je sais que pour ceux qui ne jouent pas, ce n'est pas facile, mais on est une équipe et on doit tout partager ensemble", exhortait ainsi Zlatan Ibrahimovic en s'adressant au groupe au lendemain de la victoire 4-0 face à Troyes. Un message qui n'a, semble t-il, pas encore trouvé d'écho auprès des ses partenaires...
Et comme si tout ce barnum ne suffisait pas, voilà que surgit un problème lié à des primes toujours pas fixées par la direction du club. Le Parisien a révélé ainsi mardi, que les joueurs (Camara, Bodmer, Jallet) désignés en début de saison pour négocier les primes collectives d'objectif (en cas de titre de champion ou de victoire en Coupe), ne sont toujours pas parvenus à un accord avec l'Etat-Major du club. Une situation qui agacerait les Parisiens, au premier rang desquels le Suédois Zlatan Ibrahimovic.
"C'est du jamais vu", s'exclamait même un joueur, dépité. Après quelques rendez-vous avec Leonardo, Bodmer a décroché, voyant que la situation était bloquée. Quant à Jallet, ses coéquipiers estiment qu'il n'est pas assez ferme dans les négociations avec le directeur sportif du club. Dès lors, la solution serait peut-être de confier ces tractations à un italophone...