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Un prétexte de trop ?I.O.
Lundi 21 Juin 2010
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Quiconque s'adresse aux trois hommes qui veillent à la collecte des «redevances » exigées des camping-caristes installés sur les terrains privés squattés illégalement par des tiers hors des campings de la ville, se verra rétorquer : «C'est le pacha qui nous en a chargés », brandissant, à l'appui, des badges avec le cachet du pachalik, dûment signés par cet agent d'autorité, leurs noms et prénoms, et mission : vigiles de nuit assurant la sécurité des camping-cars et caravanes. Mais, auprès des camping-caristes, c'est loin d'être le même son de cloche. «Nous casquons en contrepartie des stationnements, pas pour le gardiennage nocturne. La nuit, tout le monde est dans les caravanes et mobile-homes; ce qui fait que nous nous passons de ce service ». «En plus, ajoute-t-il, nous avons droit à d'autres bonus comme l'eau, disponible dans une citerne mise à notre disposition et un service de ramassage des ordures, le tout assuré par l'autorité locale. On dirait qu'on est dans un camping réglementaire, non ?». Les propriétaires des campings se posent des questions : Comment expliquer que de l'argent soit alors collecté et à qui est-il destiné ? Comment l'autorité locale censée faire régner l'ordre, permet-elle à des personnes sans autorisation des propriétaires légitimes, d'exercer une profession pourtant réglementée par la loi et, pis, à collecter de l'argent aussi illégalement et en dépit de l'opposition des propriétaires des terrains squattés ? N'est-ce pas là, concluent-ils, une manière de légitimer et de cautionner ce squat ? Sinon, pourquoi donc cette autorité n'a-t-elle pas réagi aux plaintes des propriétaires des terrains sur lesquels ces campings sauvages ont été dressés au vu et au su de tout le monde ? Et puis, pourquoi des sommes collectées n'ont-elles jamais attiré l'attention de cet agent d'autorité encore moins leur destination? Enfin, ce prétexte même d'assurer la sécurité de ces touristes, n'est-il pas trop exagéré, puisqu'il suffit de leur interdire de se garer sur des propriétés privées comme cela se fait partout dans les autres villes touristiques et exiger d’occuper les campings réglementés qui assurent, entre autres services, la sécurité de leurs clients ? Toutefois, du côté de l'autorité locale, qui développe d’autres arguments pour justifier son action, elle ne l'entend pas de cette oreille. «Ces touristes sont connus pour l'achat des produits des artisans locaux (notamment les babouches), en créant ainsi une dynamique économique dans la ville, nous veillons à leur assurer la sécurité», argue-t-elle. Mais, si l'autorité locale se découvre les vertus de cette activité touristique, pourquoi s'attelle-t-elle, répliquent-ils, ainsi à défendre les intérêts de cette catégorie professionnelle aux dépens des propriétaires des campings? Si elle est vraiment soucieuse du développement de la ville par le biais du tourisme, enchaînent les opérateurs du caravaning, ne devrait-elle pas commencer par rétablir de l'ordre de manière à ce que cet argent de «l'informel » soit «récupéré » par les professionnels, dont les impôts et taxes payés, seront réinvestis dans le développement de la localité ? Le problème de la sécurité, constatent-ils, ne serait-il pas qu'un paravent ?
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