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La confrontation a été entamée du bon pied par les Fussistes qui ont cherché à cueillir à froid leur adversaire du jour qui a pris beaucoup de temps avant d’entrer dans le match. Sauf qu’il a buté sur une équipe rbatie bien appliquée, tâchant de saisir les opportunités qui se présentaient notamment via Abdeslam Benjelloun.
Au cours du second half, les locaux ont beau manœuvrer sans pour autant pouvoir se défaire de l’arrière-garde du Fath qui veillait bien au grain. Les coéquipiers de Khalis n’ont en aucun moment lâché prise, négociant avec intelligence le reste du temps de cette explication bouclée par le Mouloudia de Béjaia en infériorité numérique après l’expulsion du défenseur central, Adel Lakhdari.
Un nul blanc ramené de l’extérieur reste un bon résultat mais il n’avantage guère outre mesure les Fussistes qui doivent se méfier de la formation de Béjaia au match retour prévu dimanche prochain au Complexe Moulay El Hassan à Rabat.
A l’issue de cette rencontre, le coach du FUS, Walid Regragui, a affiché un satisfécit mesuré, faisant part dans une déclaration relayée par l’agence de presse algérienne APS que «nous partons avec des regrets, mais au vu des cinq dernières minutes de la rencontre, on est content de décrocher le match nul ».
En ce qui concerne le match retour qui sera sifflé par l’arbitre gambien Bakary Papa Gassama, Regragui a reconnu que «ce score laisse le MOB en vie en prévision de la seconde manche. Nous sommes conscients que si les Béjaouis parviendraient à ouvrir la marque chez nous, ça nous poserait des problèmes et nous serons obligés dès lors d'inscrire deux buts pour passer ». Et de conclure sur une note optimiste: «Nous sommes confiants, d'autant que nous allons jouer devant notre public et nos statistiques à domicile plaident en notre faveur. J'espère que nous avons laissé une belle impression chez le public algérien".
Quant à l’entraîneur du MOB, Nacer Sendjak, il a indiqué qu’«avant la rencontre, j'avais déclaré que ça allait être du 50/50, chose qui s'est produite ce soir. Je suis déçu par le résultat. Je ne comprends pas la décision de l'arbitre de ne pas accorder le but marqué en fin de match. Il fallait marquer, chose que nous n'avons pas réussi à faire à Béjaia, on va tenter de le faire à Rabat ». Le technicien algérien a souligné en dernier lieu que « la formation du FUS a démontré qu'elle n'était pas championne du Maroc pour rien. La qualification pour la finale se joue en deux manches. Je pense que le match retour sera différent, nous avons les moyens de piéger les Marocains chez eux. Mes joueurs sont capables de relever le défi. Je regrette l'expulsion de Lakhdari, ça a pesé sur la fin de la rencontre ».
A signaler que l’autre demi-finale de la C2 continentale disputée samedi au stade olympique de Sousse entre les Tunisiens de l’Etoile Sportive du Sahel et les Congolais du TP Mazembe s’est soldée sur une issue de parité, un partout.