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Ainsi, un groupe de jeunes ont attaqué dans la nuit du 14 au 15 septembre, c'est-à-dire le jour où le verdict condamnant les neuf accusés avait été prononcé, l’un des nombreux postes de contrôle installés, dans les camps pour contrôler les mouvements des habitants. Le poste objet de l’attaque était sous le commandement de ce qui est appelée la «6ème région militaire».
Les jeunes gens qui circulaient à bord de véhicules tout-terrain, ont réussi à neutraliser les deux sentinelles en faction devant le poste militaire. Ils les ont dépossédées de leurs armes dont un fusil mitrailleur de marque Kalachnikov avant de les ligoter pour prendre la fuite, à bord de leurs véhicules.
Cette attaque a provoqué un branle-bas de combat dans les rangs des miliciens appelés en renfort qui se sont, aussitôt, lancés à la poursuite des jeunes assaillants. Les habitants du camp de Laâyoune, comme tous ceux des camps, n’attendaient qu’une occasion pour s’en prendre aux miliciens. Ils ont vite fait de prendre les poursuivants à partie avant de prendre d’assaut le poste de contrôle qu’ils ont incendié et de s’attaquer, ensuite à coups de pierres, aux sécuritaires du Polisario qui ont dû prendre la fuite pour sauver leur peau.
D’ailleurs, indique une source des camps, ces derniers temps, les postes de contrôle militaire à travers les camps sont devenus la cible privilégiée des jeunes désœuvrés et frustrés de se sentir épiés et encerclés pour être maintenus dans une situation d’exclusion. Ce n’est pas la première fois, nous explique un interlocuteur des camps, que des jeunes désespérés et n’ayant rien à perdre, s’attaquent aux postes de la milice du Polisario. Les familles de jeunes condamnés estiment que leurs enfants sont innocents et que les preuves apportées, lors du procès, étaient un coup monté par les dirigeants du Polisario qui sont les vrais trafiquants. Par ce procès, ils tentent de détourner l’attention sur les forfaits qu’ils n’ont cessé de commettre depuis plusieurs années déjà.