Un policier espagnol poignardé par un Marocain à Mellilia

Francisco Martínez défend la politique d’expulsion des migrants


M.M
Mercredi 8 Octobre 2014

Un policier espagnol poignardé par un Marocain à Mellilia
Un policier espagnol a été blessé à l’arme blanche durant une opération de contrôle de l’identité des Marocains désireux d’accéder au préside occupé de Mellilia, selon l’agence espagnole Europa Press.
L’agent, qui appartient à la cinquième unité d’intervention policière basée à Séville, a été blessé au niveau de l’abdomen samedi dernier, selon la même source. D’ailleurs, celle-ci n’a pas précisé s’il s’agissait d’un accident ou d’une agression, mais elle a affirmé que l’homme qui l’a blessé a pris la fuite vers le Maroc et que le policier espagnol a été transporté à l’hôpital. Sa blessure n’était pas dangereuse puisqu’aucun membre vital n’a été touché.  Par ailleurs, le secrétaire d’Etat de sécurité, Francisco Martínez, a assuré que le ministère de l’Intérieur espagnol  poursuivra sa politique ferme contre les migrants qui tentent de forcer les barrières grillagées séparant les deux présides occupés de Sebta et Mellilia du reste du Maroc.
«Si la question est de savoir si l’on va arrêter la politique d’expulsion aux frontières, la réponse est qu’on va continuer de le faire tout en respectant scrupuleusement la loi», a expliqué le responsable gouvernemental espagnol lors d’une discussion au Parlement. Et d’ajouter que l’expulsion des migrants «ne peut pas être abandonnée, car elle fait partie de la stratégie de protection de notre sécurité dans le périmètre frontalier. Ce n’est pas un droit mais une obligation imposée tant par le code sur les  frontières Schengen que par la Loi organique des forces et corps de sécurité de l’Etat. Logiquement, ce qui est inacceptable, c’est de traverser illégalement la frontière sans aucune forme de rejet », a rapporté Europa Press.
Francisco Martínez a également appelé tous ceux qui critiquent la manière d’agir des forces de sécurité à éviter « la démogogie » et à souscrire à la «politique d’Etat » lorsqu’il s’agit de défendre la sécurité.
Cette déclaration intervient quelques jours après la comparution du colonel chef de la Guardia civil dans le préside occupé de Mellilia, Ambrosio Martín Villaseñor, devant la justice après avoir été dénoncé par trois ONG espagnoles (Andalucía Acoge, SOS Racismo et Prodein) d’avoir expulsé des migrants irréguliers vers le Maroc. Ce haut gradé de la Guardia civil a été auditionné par Emilio Lamo de Espinosa, magistrat la Cour de première instance de Mellilia. 


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