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L’étude relative à ce projet urbain et à l’aménagement de la corniche qui a été lancée par l’agence urbaine de Dakhla, “permettra de donner une meilleure image de la ville à travers la réappropriation de ses deux façades maritimes (la baie et l’Océan), tout en faisant de la corniche un axe principal de rénovation spatiale et de développement économique”.
Selon des données fournies par l’agence urbaine, cette étude concerne, également le développement des potentialités, la dynamisation de l’économie locale et l’identité de la ville à travers la mise en valeur d’éléments du paysage urbain qui contribueront au rehaussement de sa qualité”.
L’agence, qui s’apprête à tenir son Conseil d’administration la semaine prochaine, souligne la nécessité “d’affirmer l’architecture de la ville, de combler ses lacunes, de reconstruire les friches, et de mettre en valeur la corniche de façon à former un tout cohérent et convivial afin de réconcilier la ville et la baie”.
Après avoir souligné que le projet était le résultat d’une concertation entre les différents partenaires locaux, la même source a indiqué que “l’ouverture de Dakhla sur la mer ne relève pas d’une quelconque recherche esthétique ou du simple souci touristique”, en ce sens que “la ville, qui dépend beaucoup plus de la mer que du désert, est condamnée à s’ouvrir davantage sur celle-ci, et à préserver les ressources qu’elle lui procure”.
L’agence note, par ailleurs, que si “le développement urbain de Dakhla a été marqué par la valorisation d’un grand nombre de sites, il n’en demeure pas moins que ceux-ci sont restés sans harmonie d’ensemble”, ajoutant que “la taille spatiale de la ville a atteint un seuil critique qui impose, désormais, d’inscrire ce développement dans une logique de valorisation de l’existant”.