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Les biofilms, comme celui qui forme la plaque dentaire, sont déjà bien connus. Ils sont composés d'agrégats de bactéries ou de levures, ces formations permettant une meilleure résistance à l'action des cellules immunitaires et des traitements. Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS ont démontré que certains virus pouvaient eux aussi recourir à ce type de structure pour survivre et se propager.
Ainsi, les rétrovirus HTLV-1 s'assemblent-ils à la surface d'une cellule. Leur génome intègre celui de cette dernière, qui synthétise un manteau protecteur et adhésif autour des virus. Ceux-ci sont alors protégés, et peuvent se transmettre plus facilement que lorsqu'ils sont isolés. De nouvelles stratégies antivirales pourraient être mises en place pour cibler spécifiquement ce biofilm. En effet, sa destruction réduit de 80%, le taux d'infection par HTLV-1.