-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Les 25 camions qui le composent ont emprunté le passage d'Al Wafidine, en bordure occidentale de l'enclave située à la périphérie de Damas. Selon le Croissant-Rouge arabe syrien (Cras), ils transportaient 340 tonnes de vivres.
La porte-parole du CIRC, Iolanda Jaquemet, a précisé que ces rations alimentaires étaient suffisantes pour nourrir 26.000 personnes pendant un mois.
Douma est encore contrôlée par les rebelles du Djaïch al Islam, une des factions qui opèrent dans la Ghouta orientale, où les forces pro-gouvernementales syriennes ont progressé ces dernières semaines.
Un précédent convoi humanitaire a rallié la ville vendredi dernier.
La télévision officielle syrienne a, par ailleurs, rapporté qu'un nouveau groupe de civils avait quitté la Ghouta orientale. Ils ne sont pas passés par Al Wafidine, mais par un nouveau point de passage.
Il s'agit de la troisième évacuation en trois jours.
Selon des correspondants de l'AFP, plusieurs milliers de civils ont fui jeudi la ville de Hammouriyé et ses environs dans l'enclave rebelle assiégée dans la Ghouta orientale,
Les habitants fuyaient à pied, en voiture ou à moto en direction de zones tenues par le régime syrien. Il s'agit du plus grand nombre de civils à quitter ce dernier bastion rebelle aux portes de Damas depuis le début, le 18 février, d'une vaste offensive lancée par le régime contre l'enclave.
L'ONU estime qu'un millier de blessés et de malades de la Ghouta orientale doivent bénéficier d'une évacuation médicale.
Sur le front des combats, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de dizaines de frappes aériennes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le sud de l'enclave, dans un secteur contrôlé par le Failak al Rahman.
Les combats se poursuivaient en Syrie, notamment dans l'enclave assiégée de la Ghouta orientale et autour d'Afrine, dans la région frontalière de la Turquie, marquant l'entrée du pays jeudi dans sa huitième année de conflit.
Déclenché le 15 mars 2011 avec la répression par le régime de manifestations prodémocratie, le conflit en Syrie a fait plus de 350.000 morts et s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de puissances étrangères.
L'armée syrienne a réussi à pénétrer mercredi soir dans une ville clé de l'enclave de la Ghouta orientale, dernier bastion insurgé aux portes de Damas soumis à d'intenses bombardements, a annoncé une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Les forces du régime ont attaqué Hammuriyeh, et ont réussi à prendre le contrôle partiel" de cette ville dans le sud de l'enclave rebelle située à l'est de Damas, a indiqué cette ONG basée en Grande-Bretagne.
Les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie, ont lancé le 18 février un assaut sur la Ghouta orientale pour reprendre ce dernier bastion de l'opposition près de Damas.
Leur offensive a coupé l'enclave en trois sections, chacune contrôlée par des groupes de rebelles différents.
La zone autour de Hammuriyeh est contrôlée par la faction Faylaq al-Rahman. Elle a été soumise à d'intenses bombardements ces derniers jours, a constaté un correspondant de l'AFP.
Frappes aériennes et tirs d'artillerie, qui visent au quotidien l'enclave, ont tué plus de 1.220 civils, dont près de 250 enfants, et fait plus de 4.600 blessés, selon l'OSDH.
Dans le nord-ouest de la Syrie, ce sont l'armée turque et des supplétifs syriens qui ont quasiment encerclé la ville d'Afrine, principale cible de leur offensive lancée le 20 janvier contre le bastion des Unités de protection du peuple (YPG), considérées comme un groupe "terroriste" par Ankara mais alliées aux Occidentaux dans la lutte antijihadiste.
Face au spectre d'un siège ou d'un assaut sur cette cité de quelque 350.000 habitants, de nombreux civils tentent de fuir la ville --qui manque d'eau et d'électricité-- ou cherchent de la nourriture et des médicaments, faisant craindre un nouveau drame humanitaire en Syrie.