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“Un monstre à Paris” toujours à l’afficheCoup de cœur du 13ème FICAMJeudi 27 Mars 2014
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Lors de la deuxième journée du FICAM, Eric Bergeron « Bilo » était à l'honneur avec la projection de son long-métrage d'animation « Un monstre à Paris », qui, deux ans après sa sortie en France, demeure très apprécié. Un prix et douze nominations à la clef pour environ 1,7 million d’entrées au box-office français, l'évocation romantique à Paris a été accompagnée de l'opportunité de travailler avec Matthieu Chédid et Vanessa Paradis qui ont prêté leurs voix aux personnages principaux et assuré la bande sonore. Après la projection, le réalisateur a organisé une master class dans la médiathèque de l'Institut français de Meknès. C’est ainsi que tout un chacun a pu entrer dans les coulisses de la création des diverses œuvres du maître du cinéma d’animation. Le réalisateur a dévoilé des séquences de ses longs-métrages mais également des croquis de divers personnages. Découvrir les esquisses du poisson « Oscar », le modeste employé du LavO’Baleine de « Gang de requins » ou encore connaître de drôles d’anecdotes lorsque Will Smith, Jack Black ou Angelina Jolie ont prêté leurs voix aux personnages du dessin animé, était un grand moment pour le public présent. Concernant le long-métrage « Un monstre à Paris », Eric Bergeron a exprimé sa volonté de réaliser un film en contraste avec « Gang de requins », un long-métrage qui est beaucoup plus personnel et poétique et qui lui permettait également de choisir la bande-son. Le réalisateur a répondu aux questions des jeunes présents, et s’est dévoilé, en détaillant sa carrière, ses déceptions et les opportunités qu’il a su saisir. Sa carrière bascule quand le jeune homme rencontre en 1989 le producteur de la saga d’« Indiana Jones » et part à Londres. Il rencontre Steven Spielberg, devient animateur puis superviseur d’animation. Cependant, explique-t-il, « l’envie de réaliser me titillait » et c’est ainsi qu’il débute par la réalisation de publicités. Il travaille avec les plus grands, dont notamment Francis Ford Coppola qui, a-t-il confié, « m'a appris une chose essentielle : ne jamais s’autocensurer». Une projection et une master class animée dévoilant un univers plein de fantaisie … De quoi en faire rêver plus d’un.
Libé : Quel est votre ressenti quant à votre présence au FICAM ? Eric Bergeron : Je me suis occupé du Grand Prix Aïcha de l'animation 2014 et j'ai décortiqué tous les projets. Nous avons accordé le prix à un jeune Marocain, futur cinéaste en animation qui est très prometteur. Nous lui accordons 50.000 DH pour réaliser son film. Pour l’instant, ce jeune homme possède le scénario et le story-board ; il dispose maintenant d'un an pour réaliser son court-métrage. Concernant le Maroc, c'est la première fois que je viens ici, et même sur un territoire africain. Les gens sont très accueillants, souriants et bienveillants, j’adore et je me sens très bien ici. Un mot pour les jeunes réalisateurs marocains dans le monde du cinéma d’animation C'est un merveilleux métier qui n’est pas toujours très stable mais il y a beaucoup de récompenses qui font chaud au cœur. Quand nous finissons un projet et que le public réagit, c’est merveilleux. Et puis faire un projet, le monter, c'est partir de rien et donner vie à des personnages et à une histoire, il y a un petit côté… divin ! Mon conseil à la jeunesse marocaine serait le suivant : trouvez-vous des mentors qui pourraient vous aider et passer du temps avec vous et surtout, ne vous endormez pas et restez curieux ! Que pensez-vous du cinéma d'animation marocain ? Concernant le cinéma d'animation, j'essaye de rester curieux mais le temps me manque. J'essaye quand même de voir ce qui se fait de par le monde. Ce que j'aime beaucoup ici, c'est que ce sont de très belles histoires, très authentiques et les réalisateurs n'essayent pas de ressembler aux autres. Il y a une vraie identité, un fonds culturel, social et historique ancré que j'aime beaucoup avec une personnalité authentique. Ce ne sont pas des réalisateurs qui essayent de faire du « Pixar » ou du « Dreamworks ». Parfois, le résultat peut être un peu bancal, un peu naïf, mais c'est ce qui fait aussi tout son charme. DNES: Danaé Pol
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