-
L'OMC met en avant l’expérience de l'UM6P dans le développement de startups innovantes
-
Région de Guelmim-Oued Noun: la CCIS adopte son projet de budget pour 2025
-
Casablanca: Lancement de sessions de formation au profit des commerçants
-
Ramadan : Stabilité des prix et abondance de l'offre des produits alimentaires à Fès
-
Agadir Ida-Outanane: Campagne médicale de chirurgie de la cataracte
1975 était l'année où les habitants des provinces marocaines du Sud, victimes de l'endoctrinement du Polisario, avaient rejoint les camps de Tindouf. Takiou Aba Abderrahmane avait 5 ans. Comme la plupart des Sahraouis, ses parents avaient fui vers les camps. L'enfant qu'il était fut séparé des siens et envoyé en Libye où il devait commencer sa scolarité et achever son endoctrinement. Après avoir obtenu un certificat d'études primaires, il était envoyé dans un établissement secondaire algérien. C'était en 1984, année où le Maroc et la Libye avaient signé des accords d'alliance. Après avoir obtenu son baccalauréat, le jeune Takiou intégra l'Université d'Alger où il obtint une licence en droit. Il revint, alors aux camps où il occupa plusieurs postes dans les différentes administrations du Polisario avant d'être élu membre du conseil national ou pseudo-parlement où il occupait le poste de rapporteur général de la commission administrative et juridique.
Dans une déclaration à la presse, Aba Abderrahmane a indiqué qu'il a décidé son ralliement, après une étude approfondie de la proposition marocaine d'autonomie. De cette réflexion et cette étude, il est parvenu à la conclusion que seule cette autonomie peut permettre aux Sahraouis de regagner leur patrie, en toute dignité pour y jouir de tous leurs droits. Elle est, aussi, ajoute-t-il, la seule solution à même de mettre un terme aux malheurs et aux souffrances des populations sahraouies.
Il a indiqué qu'il a saisi l'occasion du 13ème congrès du Polisario qui préoccupait tout le monde pour se rendre à bord d'un véhicule privé, en Mauritanie où les services du consulat marocain à Nouadhibou l'avaient orienté vers les services concernés à Dakhla puis Laayoune.
A noter que Takiou Aba Abderrahmane appartient à la tribu R'Guibatt, Aoulad Bourhim