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Fruit d’un travail de longue haleine, cet ouvrage, composé de sept chapitres, nous entraîne ainsi, au fur et à mesure, sur des étapes datant des années 80, celles-ci, en l’occurrence, marquées par la crise de la dette dans les pays en développement (PED) du Sud.
«La question importante qui concerne tous nos pays, est de pouvoir transformer de façon optimale les logiques mondiales dans la chair vivante de nos sociétés. C’est tout le mérite de cet ouvrage, d’ouvrir une voie dans cette direction», dixit le Pr. Jean-Louis Reiffers, professeur émérite à l’USTV et aussi à KEDGE business school dans la préface de ce livre, qui est l’aboutissement de plus de quatre années de recherches pointues.
Ainsi, il a été question dans le premier chapitre, de l’évolution de la pensée économique du développement, divisée en plusieurs sous-parties dont trois qui ont intéressé les écoles néo-classique, marxiste et keynésienne ainsi que l’intégration du rôle des institutions à l’instar de la Banque mondiale et du FMI et des politiques publiques dans la problématique du développement.
Dans le second volet, qui s’est focalisé sur la justification théorique du rôle des institutions dans le développement économique, nous retrouvons des explications idoines fournies par l’auteur sur l’approche néo-institutionnelle ainsi que ses fondements théoriques.
Le concept de Climat de l’investissement (CI), pierre angulaire de cet ouvrage, n’était pas en reste du troisième pivot, qui s’est appesanti sur des précisions concernant notamment le climat des affaires avec ses définitions, son importance et évolution ; le rôle de l’Etat dans l’amélioration du CI ainsi que des politiques publiques spécifiques qui exercent une influence sur le CI.
Ce dernier point s’intéresse, entre autres, à la stabilité politique et économique et à la réglementation sous ses formes domestique, fiscale…
En substance, l’auteur dévoile dans ce chapitre que l’enjeu pour un gouvernement est de trouver un équilibre optimal qui allierait à la fois l’amélioration du CI pour les firmes –afin d’accroître leur efficacité- er la poursuite d’objectifs sociaux plus globaux dans un souci de répartition équitable de la richesse nationale. Et de préciser que la fiscalité et la réglementation sont des outils essentiels dans la poursuite de ces objectifs. Le la est ainsi donné.
Sur la même lancée, le quatrième chapitre a examiné les questions relatives à la relation entre le CI et la performance. Ainsi, il s’agit dans cette analyse des instruments de mesure du CI ainsi que des principaux résultats de la littérature empirique doublés des limites et pistes de recherches futures. Le tout synthétisé en bonne et due forme.
Dans la foulée, si la cinquième partie, a traité, de son côté, de l’état des lieux du CI au Maroc avec un aperçu général de la situation économique du pays, des réformes en matière d’incitation à l’investissement menées par le Royaume et des contraintes de l’environnement des affaires, le sixième chapitre s’est, en revanche, concentré sur la description et l’analyse des données, des résultats empiriques du CI et la performance des firmes marocaines.
Et avant de s’attaquer à la conclusion générale, l’auteur s’est attelé au dernier chapitre de son ouvrage à résumer comme il se doit les recommandations et perspectives d’avenir en détaillant quelques points à l’instar de l’environnement des affaires, de la lutte contre l’économie informelle, de la gouvernance et des facteurs de marché.
«L’objectif global de notre étude est de vérifier l’existence d’une relation potentielle entre le climat de l’investissement et la performance financière des firmes implantées au Maroc», tels ont été les maîtres-mots de Tarik El Malki, Professeur à l’ISCAE à Casablanca et également auteur de cet ouvrage, qui vient s’indexer fructueusement à la Bibliothèque nationale avec un prix très abordable compte tenu de son précieux contenu.