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Tout bonhomme qui viendra aux commandes techniques de l’équipe nationale sera placé, une fois n’est pas coutume, dans de parfaites dispositions. D’aucuns laissaient entendre que le prochain sélectionneur national est tenu de qualifier l’équipe du Maroc aux deux prochaines échéances quasiment compromises par Eric Gerets : la CAN 2013 en Afrique du Sud et le Mondial brésilien en 2014. Le Belge, avant de quitter les lieux, a laissé la sélection dans une si mauvaise posture au point que si son successeur osait promettre monts et merveilles, cela ne pourrait avoir qu’une seule signification : insulter l’intelligence du public marocain.
Remonter le retard de deux buts à zéro concédé à Maputo face au Mozambique lors du match aller des éliminatoires de la CAN, c’est jouable, mais ça reste difficile, surtout lorsqu’on sait l’ambiance morose qui règne au sein du groupe, de nouveau partagé en clans d’ici et d’ailleurs. Le nouvel entraîneur parviendra-t-il à mettre un terme à ce climat malsain qui prévaut dans les vestiaires ? C’est d’ailleurs tout le mal qu’on lui souhaite, même si le facteur temps, moins d’un mois, ne plaide pas en sa faveur.
Pour le Mondial, la mission est bien loin d’être une sinécure, avec deux nuls en deux matches, cela veut dire que l’équipe est mal partie. D’autant plus que le Onze marocain a hérité d’une poule où la Côte d’Ivoire se présente comme le principal favori pour décrocher le billet brésilien, sachant que le dernier match des éliminatoires de cette Coupe du monde sera à Abidjan pour l’équipe marocaine, et ce le 6 septembre 2013.
Dans un contexte aussi défavorable, la logique veut que le nouveau sélectionneur se projette sur la prochaine échéance. Qui n’est autre que la Coupe d’Afrique des nations 2015 dont les phases finales auront lieu au Maroc. D’ici cette date, il reste quarante mois pour monter une sélection compétitive capable non pas de jouer les premiers rôles mais de gagner ce trophée remporté une seule et unique fois par le Maroc en 1976, époque où le football africain n’avait pas droit de cité au niveau international.
40 mois, cela veut dire autant de rémunérations mensuelles et il se laisse dire que l’entraîneur réclamé par la masse et encensé par une certaine presse et les actuelles hautes sphères de l’Exécutif, devrait percevoir quelque 600.000 dirhams, en dehors des primes et autres avantages tout aussi mirobolants. Autrement dit, l’on n’est pas loin des rétributions qui étaient allouées à celui que l’on vient de remercier.
40 mois, cela fait une sacrée période pour préparer une équipe et seule la victoire de la CAN 2015 devra être fixée comme objectif. Tout autre résultat doit être perçu comme un cinglant revers. Sacré challenge!