C’est pour la première fois dans l’histoire du football national qu’un candidat à la présidence d’un club prend l’initiative de mener autrement sa campagne, en optant pour une conférence de presse et un bain de foule avec les adhérents à quatre jours de l’assemblée générale.
C’est le cas du jeune Mohamed Boudrika, qui a jugé bon de franchir le cap d’adhérent pour briguer le poste de président du Raja de Casablanca, section football, club qui tiendra les travaux de son AG, vendredi prochain à partir de 16 heures dans un palace de la métropole.
Pour certains, Boudrika semble aller trop vite, jusqu’à brûler les étapes. Les personnes qui défendent ce point de vue estiment que ce candidat devra faire valoir ses atouts en tant que membre au sein d’un comité dirigeant. Sera-t-il en mesure de transposer son succès dans la gestion de son entreprise au domaine combien compliqué pour ne pas dire aléatoire du football ?
«Une vie, un rêve, un projet», tel est donc le slogan de campagne choisi par Boudrika et les adhérents qui le soutiennent. Ce Rajaoui, fier d’être avant tout un supporter, se présente pour la présidentielle du Raja avec un programme, fondé sur une stratégie à moyen terme : 2010-2014. Faisant savoir à ce propos que «le changement est conditionné par une réelle volonté d’aller de l’avant. Etant un grand club, le Raja doit être géré de manière à ce que les ressources financières puissent se développer. Grâce à une politique de marchandising, des droits télés, des revenus du stade… le budget de fonctionnement du Raja pourrait passer à 80 ou 100 millions de dirhams au lieu des 30 millions actuels».
Sacré pactole, mais il ne faudrait pas oublier que dans le football moderne, cela reste une somme d’argent moyenne comparativement aux budgets de fonctionnement des clubs égyptiens et tunisiens qui ont dominé durant la précédente décade la compétition africaine.
Au sujet desdits clubs, Boudrika estime que «s’il y a des partenariats à faire, ils doivent l’être avec ces équipes d’Egypte, d’Algérie ou encore de Tunisie. Car le Raja aura beaucoup plus à tirer de ces clubs en matière de coopération sportive».
Concernant la question de recrutement de joueurs et d’encadrement technique, Mohamed Boudrika, sans vouloir citer de nom, a indiqué que s’il est élu, «le Raja s’attachera les services de pas moins de six éléments de valeur et d’un entraîneur de renom qui connaît très bien le football national et africain, sans omettre une nouvelle restructuration de la direction technique». Et d’ajouter que le but «est de bâtir une équipe forte et compétitive en mesure de jouer sur tous les tableaux».
Encadrement des supporters, adhésion pleine du club dans la lutte anti-dopage et nouveau mode de communication aussi bien en interne qu’en externe…, tels sont entre autres les points forts du programme de Mohamed Boudrika, l’un des trois candidats à la présidence du Raja. Les deux autres postulants sont l’ex-président du club Abdeslam Hanat et Saïd Hasbane.
Qui de ces trois candidats succèdera à Abdellah Ghalam qui a réussi dans sa mission ? Car si le Raja s’était contenté d’un petit tour en Ligue des champions, il faudrait garder à l’esprit que le club a terminé vice-champion du Maroc, une jolie performance, sans oublier que la saison 2009-2010 n’est pas encore à son terme. Il y a la prestigieuse épreuve de la Coupe du Trône dont les tours éliminatoires débuteront en août prochain, et comme à l’accoutumée, les Verts feront figure de favoris pour le titre.
C’est le cas du jeune Mohamed Boudrika, qui a jugé bon de franchir le cap d’adhérent pour briguer le poste de président du Raja de Casablanca, section football, club qui tiendra les travaux de son AG, vendredi prochain à partir de 16 heures dans un palace de la métropole.
Pour certains, Boudrika semble aller trop vite, jusqu’à brûler les étapes. Les personnes qui défendent ce point de vue estiment que ce candidat devra faire valoir ses atouts en tant que membre au sein d’un comité dirigeant. Sera-t-il en mesure de transposer son succès dans la gestion de son entreprise au domaine combien compliqué pour ne pas dire aléatoire du football ?
«Une vie, un rêve, un projet», tel est donc le slogan de campagne choisi par Boudrika et les adhérents qui le soutiennent. Ce Rajaoui, fier d’être avant tout un supporter, se présente pour la présidentielle du Raja avec un programme, fondé sur une stratégie à moyen terme : 2010-2014. Faisant savoir à ce propos que «le changement est conditionné par une réelle volonté d’aller de l’avant. Etant un grand club, le Raja doit être géré de manière à ce que les ressources financières puissent se développer. Grâce à une politique de marchandising, des droits télés, des revenus du stade… le budget de fonctionnement du Raja pourrait passer à 80 ou 100 millions de dirhams au lieu des 30 millions actuels».
Sacré pactole, mais il ne faudrait pas oublier que dans le football moderne, cela reste une somme d’argent moyenne comparativement aux budgets de fonctionnement des clubs égyptiens et tunisiens qui ont dominé durant la précédente décade la compétition africaine.
Au sujet desdits clubs, Boudrika estime que «s’il y a des partenariats à faire, ils doivent l’être avec ces équipes d’Egypte, d’Algérie ou encore de Tunisie. Car le Raja aura beaucoup plus à tirer de ces clubs en matière de coopération sportive».
Concernant la question de recrutement de joueurs et d’encadrement technique, Mohamed Boudrika, sans vouloir citer de nom, a indiqué que s’il est élu, «le Raja s’attachera les services de pas moins de six éléments de valeur et d’un entraîneur de renom qui connaît très bien le football national et africain, sans omettre une nouvelle restructuration de la direction technique». Et d’ajouter que le but «est de bâtir une équipe forte et compétitive en mesure de jouer sur tous les tableaux».
Encadrement des supporters, adhésion pleine du club dans la lutte anti-dopage et nouveau mode de communication aussi bien en interne qu’en externe…, tels sont entre autres les points forts du programme de Mohamed Boudrika, l’un des trois candidats à la présidence du Raja. Les deux autres postulants sont l’ex-président du club Abdeslam Hanat et Saïd Hasbane.
Qui de ces trois candidats succèdera à Abdellah Ghalam qui a réussi dans sa mission ? Car si le Raja s’était contenté d’un petit tour en Ligue des champions, il faudrait garder à l’esprit que le club a terminé vice-champion du Maroc, une jolie performance, sans oublier que la saison 2009-2010 n’est pas encore à son terme. Il y a la prestigieuse épreuve de la Coupe du Trône dont les tours éliminatoires débuteront en août prochain, et comme à l’accoutumée, les Verts feront figure de favoris pour le titre.
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
