-
Dans la vallée de Shushica, des Albanais bataillent pour l'"or bleu"
-
Espérance de vie. Des inégalités toujours fortes selon les métiers
-
Le plus grand dinosaure jamais mis aux enchères exposé dans un château en France
-
Des pluies inhabituelles font fleurir le désert aride d'Atacama
-
A Mexico, des cours d'escrime version "Guerre des étoiles"
Le joueur de 30 ans, qui faisait partie de l'équipe médaillée d'argent il y a trois ans à Tokyo, s'est récemment cassé l'annulaire de la main droite, ce qui a remis en question sa participation à une troisième édition des Jeux olympiques.
Les médecins lui ont conseillé de le plâtrer et de le laisser se rétablir ou de se faire couper la partie supérieure. Il a opté pour cette dernière solution et s'est fait opérer cette semaine.
"J'ai pris une décision éclairée avec le chirurgien, non seulement pour avoir l'occasion de jouer à Paris, mais aussi pour la vie à venir", a-t-il déclaré à la chaîne australienne Channel Seven alors qu'il montait à bord d'un avion pour la France.
"La meilleure option était d'enlever le haut de mon doigt", a-t-il poursuivi. "C'est un petit changement et c'est un défi excitant".
L'entraîneur australien Colin Batch a salué cette incroyable démonstration d'engagement: "Ce n'est pas quelque chose qu'un entraîneur peut décider pour un joueur", a-t-il déclaré à la télévision.
"Tout le mérite en revient à Matt. Il est évident qu'il s'est vraiment investi pour pouvoir jouer à Paris. Je ne suis pas sûr que je l'aurais fait, mais il l'a fait, alors c'est super".
L'Australie, qui s'est inclinée face à la Belgique aux tirs au but lors de la finale de Tokyo, affrontera l'Argentine, championne olympique 2016, pour son entrée en lice à Paris le 27 juillet.