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Chaque personne naît avec un gène NRG1 intact qui peut s’endommager au fil des années et ouvrir la voie aux cellules cancéreuses. Si le gène reste intact, les cellules cancéreuses ne prolifèrent pas. Quand le gène est défectueux ou absent, les tumeurs cancéreuses peuvent alors se développer. Pour le Dr Edwards, la découverte est majeure : “Je crois que le NRG1 pourrait être la plus importante découverte en 20 ans d’un gène suppresseur de tumeurs, car elle nous donne des informations vitales sur un nouveau mécanisme causant le cancer du sein.”Le gène NRG1 (neuréguline-1) est situé sur le chromosome 8. De précédentes études ont démontré son implication dans l’apparition des cancers de la prostate, des ovaires, du côlon et de la vessie. Le gène a depuis été classé dans la catégorie des suppresseurs de tumeurs, empêchant la multiplication des cellules cancéreuses. Le Dr Edwards ajoute : “Nous avons de fortes indications que le gène est impliqué dans le cancer du sein, mais nous n’avons aucune raison de penser que ce n’est pas la même chose pour les autres cancers, dont les cancers de la prostate et du côlon”.