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Pour réaliser une telle performance, les participants sont équipés d’un casque, de lunettes et d’une combinaison pour capter leurs mouvements. Vêtus de cet accoutrement, ils entrent dans un monde illusoire dans lequel ils ont un corps virtuel d’un petit âgé de 4 ans. Des études antérieures mettent en évidence les propriétés du cerveau à percevoir dans certains cas des perceptions virtuelles comme réelles.
En effet, lorsqu’un sujet bouge en même temps que le corps de son avatar, ces mouvements à l’écran commencent à lui sembler réels. Au cours des séances, les chercheurs ont ainsi mis en évidence différentes situations où les volontaires se prennent pour des enfants. Ces cas ont été décrits et font l’objet d’une publication dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
De manière générale, lorsqu’ils sont confrontés à de petits corps, les participants ont tendance à surestimer la taille des objets de leur monde virtuel. Pour s’en rendre compte, un test a consisté à proposer aux sujets le corps virtuel d’un enfant ou d’un adulte et à se décrire avec des traits enfantins. Les résultats montrent que les personnes ayant opté pour un petit corps ont plus de facilités à se catégoriser avec des attributs enfantins que dans le cas contraire.
Enfin, les participants ont été invités à choisir entre une chambre d’enfant et une chambre d’adulte. Selon les estimations, les volontaires à l’avatar d’enfant choisissent majoritairement la chambre d’enfant. “Quelque part, c’est comme si le cerveau se disait “ceci est mon corps”, une pensée qui rend l’expérience réaliste. Vous voyez le monde plus grand, avez des attributs d’enfants et préférez l’environnement d’enfant plutôt que celui d’un adulte” indique dans un communiqué Mel Slater, directeur de l’équipe de projet.
Selon lui, le dispositif pourrait avoir une vaste série d’applications et être utilisé un jour notamment dans les thérapies destinées à traiter des situations douloureuses advenues dans le passé.