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Adil Hanine, percussionniste autodidacte et adepte déclaré de l’école reggae de Bob Marley, a été membre et a collaboré avec plusieurs formations marocaines de world et rock dont Kingstoune, Haoussa et Darga avant de rejoindre définitivement le célèbre groupe Hoba Hoba Spirit quelque temps après sa création.
En 2011, il prend part à la création de Bob Maghrib, projet de revival qui revisite les morceaux les plus révolutionnaires et engagés de Bob Marley. Un an plus tard, il fonde le groupe «Roots N Kulture». Il fait aujourd’hui partie des acteurs et des témoins les plus reconnus de la scène des musiques actuelles au Maroc.
Mehdi Nassouli est, quant à lui, un spécialiste du Hajhouj (instrument à cordes pincées dit aussi Guembri), qu’il apprend dès son jeune âge, puisqu’il a grandi au sein d’une famille profondément ancrée dans la culture gnaoua.
Pendant une dizaine d’années, Mehdi Nassouli a parcouru le Maroc pour réaliser son voyage initiatique auprès de plusieurs mââlems, de Taroudant à Marrakech, en passant par Essaouira et Safi, acquérant ainsi une solide connaissance de la tradition musicale gnaouie, de la Daqqa mais aussi du Malhoun. Ouvert à la fusion des genres musicaux, il a participé à de nombreux projets et résidences de création musicale. Il a également collaboré avec de grands noms de la world tels que Titi Robin, Justin Adams, Nneka, Andy Emler, Sami Waro et Alpha Blondy.
Pour ce qui est du guitariste Amine Mellal, qui est également compositeur et arrangeur, il a fait ses débuts en 2002, en intégrant différentes formations locales de jazz, rock et reggae. En 2009, il a cofondé «Tal’fine», une valeur sûre de la scène reggae marocaine, avec qui il a remporté le Prix du Tremplin L’Boulevard 2011, catégorie World/Fusion et du Contest Maroc 2013.
Pour sa part, le Brésilien Alfredo Bello est un musicien et producteur mais également chercheur infatigable qui sillonne le pays du carnaval explorant l’originalité des manifestations populaires et traditionnelles, en quête de nouvelles sonorités. Ce long travail de collecte lui a permis aujourd’hui d’avoir l’une des plus grandes collections du style avec plus de 2000 heures d’enregistrement.
Fondateur de Mundo Melhor, label de musique traditionnelle, il a collaboré à de nombreux projets artistiques, mais son premier album «Garrafada» n’a vu le jour qu’en 2008, suivi de «Nos Quintais Do Mundo» en 2010.
Il est à rappeler que le «Boultek» est le premier centre de musiques actuelles au Maroc. Il a été créé, en 2010, par l’Association «EAC-L’Boulvart», une association à but non-lucratif, milite pour la promotion et le développement des musiques actuelles et de la culture urbaine au Maroc. Elle organise depuis 1999, des activités autour de la découverte et l’accompagnement de la jeune scène alternative, par l’organisation de concerts, formations, ateliers, rencontres et festivals (L’Boulevard,
Le Tremplin, Cycle du documentaire musical…). L’association est également éditrice d’une parution annuelle, «L’Kounache», consacrée à la création alternative, toutes disciplines confondues.
Afrikayna est, quant à elle, une association qui œuvre pour l’échange interculturel, le développement et la coopération en Afrique. Créée en 2013, elle place au centre de ses actions la composante africaine de l’identité marocaine et prend le parti de la diversité, de l’échange et du dialogue à travers la création et le soutien de projets artistiques.