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Même évaluation de la part de Driss Lachgar qui fait partie du collectif de la défense de Khalid Alioua et qui estime que l'appel à la création de ce comité est lancé en temps opportun.
Le membre du bureau politique de l'USFP pense que plusieurs défaillances entachent le déroulement de l'enquête et la procédure d'arrestation. Des failles qui ont fait l'objet d'un communiqué dans lequel les avocats de khalid Alouia ont considéré que ce dernier et les autres personnes incarcérées dans le cadre de cette même affaire sont plutôt détenus tels que des otages.
Ils estiment que « le juge d'instruction les a incarcérés sans avoir même enclenché les prémisses de l'instruction et qu'ils sont aujourd'hui oubliés derrière les murailles tels des brigands ou des professionnels du crime». Une situation qui fait, selon les avocats, fi des garanties personnelles qu'ils présentent et qui impliquent la levée de la détention. La relaxe est d'autant plus justifié qu'il y a absence de flagrant délit. Ce qui permet de déduire, toujours selon ces mêmes avocats, qu'il y a mépris de la procédure qui impose au juge d'instruction d'appliquer le contrôle judiciaire aux intéressés.
A ce propos, la défense pense que l'absence de toute instruction après près de trois mois de détention sur décision du juge d'instruction fait d'eux des condamnés a priori. « Une situation qui interpellé le parquet qui aurait dû, avant la défense, s'y opposer et requérir leur relaxe », explique le communiqué.
D’après ces mêmes avocats, le parquet aurait dû, et de son propre chef, exiger du juge d’instruction la levée de la détention en vertu du principe de présomption d’innocence et pour la préservation de leur intégrité physique et psychologique et de leur sécurité judiciaire. Du coup, ils considèrent que la situation faite aux concernés par son caractère illégitime et arbitraire ne fait pas honneur à la justice dans toutes ses composantes judiciaires y compris le parquet.
Un autre reproche et pas des moindres. La défense critique le fait de ne pas avoir pu accéder au dossier et aux documents, sachant que les PV qu’elle a obtenus constituent une infime partie des innombrables pièces et documents qui restent enfermées dans les placards du bureau de l’instruction.
Une situation qui en dit long sur la gravité des conditions de détention de Khalid Alioua. Les avocats ainsi que le comité de soutien nouvellement crée ne comptent pas rester les bras croisées et « encore moins participer à ce complot du silence », selon ledit communiqué.