-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
Rom Houben avait été diagnostiqué dans un état végétatif en 1983. Il y a 3 ans, l'équipe du neurologue Stanley Laureys, de l'université de Liège, a découvert qu'il souffrait en réalité d'un syndrome d'enfermement (locked-in syndrome). Les examens pratiqués ont permis de constater une activité normale du cerveau.
Depuis 2002, les états végétatifs et de conscience minimale font l'objet d'une différenciation. Dans le premier cas, les mouvements sont involontaires (réflexes) tandis que dans le second, le patient peut exécuter des mouvements volontaires, sans toutefois pouvoir communiquer ses pensées. Mais distinguer un réflexe d'un geste n'est pas simple.
Le Pr Laureys fait partie du Coma science group de l'université de Liège. Cette unité est à la pointe de l'utilisation de l'imagerie médicale pour étudier les états de conscience altérée. Des travaux du Pr Laureys et de collègues ont récemment permis de mieux comprendre les variantes de ces différents états. Un cerveau en état végétatif peut en effet parfois avoir une activité comparable à celle d'une personne en bonne santé. Pour le Pr Laureys, quatre cas sur dix d'état de conscience minimale sont diagnostiqués comme état végétatif. Rom Houben considère la découverte de son état comme une « seconde naissance ». Sa coordination s'est notamment améliorée. Celui qui parlait quatre langues avant son accident de la route s'exprime désormais par ordinateur dans ces mêmes quatre langues.