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Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de décès dans le monde, près de 30% de la mortalité mondiale totale. Les recherches sur les tissus cardiaques artificiels sont un axe de recherche privilégié des chercheurs pour lutter contre ces maladies. Des chercheurs américains viennent de réussir à "ressusciter" un coeur de souris grâce à des cellules souches humaines, une première.
L'étude, conduite par des chercheurs de l'université de Pittsburg et financée par The American Heart Association et le Conseil national scientifique de Taiwan, a été publiée dans la revue Nature. Le docteur Lei Yang, un des auteurs, explique pourquoi ils travaillent sur ce sujet : "Les scientifiques se penchent sur la médecine régénérative et les tissus artificiels pour trouver de nouvelles solutions à cet important problème. Pouvoir remplacer un tissu endommagé par une crise cardiaque, voire même un organe entier, serait extrêmement utile pour ces patients".
Pour cette étude, les scientifiques ont commencé par "décellulariser" un coeur de souris, c'est-à-dire enlever toutes les cellules, ne laissant que la matrice et un "moule" de coeur. Un procédé qui prend 10heures avec l'aide de toute une gamme d'agents chimiques. Ils ont ensuite repeuplé le coeur avec des cellules précurseurs cardiaques (MCP, pour multipotential cardiovascular progenitor), des cellules immatures qui donnent ensuite les cellules cardiaques. Celles-ci ont été obtenues grâce à une dédifférenciation de cellules de peau humaine, c'est-à-dire une cure de jouvence pour les faire retourner à l'état de cellules souches.
Ces cellules souches ont ensuite été traitées avec des hormones de croissance pour en faire des MCP destinées au cœur. "Personne n'avait essayé d'utiliser des MCP pour la régénération cardiaque auparavant", explique le Dr. Yang. "Il se trouve que la matrice extra-cellulaire du cœur peut envoyer des signaux et guider les MCP afin de les différencier en cellules spécialisées dont le cœur a besoin."
En effet, en seulement 20 jours, les cellules ont migré dans la matrice et ont proliféré pour donner les différents tissus du cœur, qui s'est remis à battre ! L'organe ressuscité s'est contracté au rythme de 40 à 50 battements par minute, pas assez pour pomper le sang (néanmoins chez la souris le cœur bat en moyenne à 500 pulsations par minute).
Les chercheurs espèrent donc que leur technique va s'améliorer, afin d'obtenir des cœurs qui battent plus vite, et de reconstruire le système nerveux cardiaque, afin de pouvoir contrôler la vitesse des battements quand cela est nécessaire.Selon eux, il sera possible dans le futur de soigner les cœurs sans transplantation, juste à l'aide d'une biopsie de la peau.
L'étude, conduite par des chercheurs de l'université de Pittsburg et financée par The American Heart Association et le Conseil national scientifique de Taiwan, a été publiée dans la revue Nature. Le docteur Lei Yang, un des auteurs, explique pourquoi ils travaillent sur ce sujet : "Les scientifiques se penchent sur la médecine régénérative et les tissus artificiels pour trouver de nouvelles solutions à cet important problème. Pouvoir remplacer un tissu endommagé par une crise cardiaque, voire même un organe entier, serait extrêmement utile pour ces patients".
Pour cette étude, les scientifiques ont commencé par "décellulariser" un coeur de souris, c'est-à-dire enlever toutes les cellules, ne laissant que la matrice et un "moule" de coeur. Un procédé qui prend 10heures avec l'aide de toute une gamme d'agents chimiques. Ils ont ensuite repeuplé le coeur avec des cellules précurseurs cardiaques (MCP, pour multipotential cardiovascular progenitor), des cellules immatures qui donnent ensuite les cellules cardiaques. Celles-ci ont été obtenues grâce à une dédifférenciation de cellules de peau humaine, c'est-à-dire une cure de jouvence pour les faire retourner à l'état de cellules souches.
Ces cellules souches ont ensuite été traitées avec des hormones de croissance pour en faire des MCP destinées au cœur. "Personne n'avait essayé d'utiliser des MCP pour la régénération cardiaque auparavant", explique le Dr. Yang. "Il se trouve que la matrice extra-cellulaire du cœur peut envoyer des signaux et guider les MCP afin de les différencier en cellules spécialisées dont le cœur a besoin."
En effet, en seulement 20 jours, les cellules ont migré dans la matrice et ont proliféré pour donner les différents tissus du cœur, qui s'est remis à battre ! L'organe ressuscité s'est contracté au rythme de 40 à 50 battements par minute, pas assez pour pomper le sang (néanmoins chez la souris le cœur bat en moyenne à 500 pulsations par minute).
Les chercheurs espèrent donc que leur technique va s'améliorer, afin d'obtenir des cœurs qui battent plus vite, et de reconstruire le système nerveux cardiaque, afin de pouvoir contrôler la vitesse des battements quand cela est nécessaire.Selon eux, il sera possible dans le futur de soigner les cœurs sans transplantation, juste à l'aide d'une biopsie de la peau.