-
Dix blessés dans l’explosion de deux bonbonnes de gaz à Nouaceur
-
Ramadan, l’occasion pour les étudiants étrangers de s’imprégner des traditions et coutumes marocaines ancestrales
-
Saisie et destruction de produits impropres à la consommation à Tétouan
-
Panel à Rabat sur le rôle de la jeunesse dans l’avenir du secteur de l’eau

C'est dans une salle comble que se sont relayés les chanteurs Oumnia, Fouad Zbadi, la pétillante Najat Aâtabou, Abdelali Al Ghaoui et Tachinouite, accompagnés par l'orchestre Miry AbdelIlah.
La soirée caritative a été agrémentée par un défilé de mode de la styliste marocaine Naïma El Youbi qui, dans un geste de grande générosité, a fait don de deux caftans à l'Association.
Et c'est en présence de quelque 300 personnes, d'artistes (Souad Saber, Mouna Fettou, Abdelkader Moutaâ…) et sportifs (Nezha Bidouane, Nezha Mouadab, Aziz Bouderbala) qu'une vente aux enchères des deux caftans a été organisée.
Deux grandes surprises ont marqué cette chaleureuse soirée: d'abord, la transformation de la championne Nezha Bidouane en top-modèle pour présenter un caftan; la deuxième, le grand cœur de Aziz Bouderbala qui n'a pas hésité à faire monter les enchères à 35 mille DH pour surpasser une Mouna Fettou opiniâtre et remporter le 1er caftan. Le second caftan a été adjugé, sans surprise, à Najat Anouar, contre 25 mille DH.
La soirée de gala 2008 de l'Association « Touche pas à mon enfant » pour collecter des fonds qui serviront à financer le combat contre la pédo-criminalité sous toutes ses formes, a été aussi l'occasion pour attirer l'attention sur le manque de pédopsychiatres, de structures d'accueil des enfants violentés parce que, nous dit la présidente de l'Association, « nous ne voulons pas qu'un autre pédo-psychopathe comme celui de Taroudante, abuse de nos enfants ».
Outre la générosité des artistes venus soutenir cette action d'intérêt social, la soirée de gala a été, en partie, marquée par l'absence des fortunés du Souss, privant ainsi les enfants, victimes d'abus sexuels, d'un suivi efficace pour une réhabilitation et une réinsertion dans la société. Mais peut-être que là aussi la faute est en partie liée à la conjoncture mondiale.