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«La connexion au serveur est difficile voire impossible dans certaines régions et la qualité du service est nulle. Certains avancent que cette situation est due à une surcharge des serveurs par la connexion simultanée des professeurs», nous a précisé Aicha Maazouz, professeur au secondaire qualifiant qui pense qu’il n’y a pas que la question d’encombrement des serveurs. «Plusieurs professeurs se sont trouvés devant des complications informatiques qui les dépassent. Certains paramètres de ce programme ont été conçus sans consultation préalable des professeurs. Ces derniers ont été chargés uniquement de l’exécution et pas plus», nous a-t-elle expliqué.
Notre source a indiqué, par ailleurs, que ces professeurs sont appelés à effectuer cette connexion avec leurs propres moyens et sans formation préalable. «Il n’y avait aucune session de formation ou d’information sur ce sujet alors que plusieurs d’entres elles ont pourtant été programmées. Pis, il n’y a pas eu de distribution des ordinateurs ni des logiciels, encore moins des clés USB pour connexion», nous a-t-elle précisé. Et d’ajouter : «Et même ceux qui ont compté sur leurs efforts personnels ont été confrontés à des problèmes techniques d’un autre genre. Nombreux sont les professeurs qui ont découvert, après des heures de travail, que le logiciel bureautique Office 2003 installé sur leurs propres ordinateurs est incompatible avec l’Office 2010 adopté par Massar.
L’improvisation entache également le fonctionnement de ce programme, nous ont confié d’autres sources. Tel est le cas des professeurs de l’éducation islamique qui ont été surpris par les changements effectués par le ministère de l’Education nationale sans les consulter. En fait, le département de Belmokhtar a changé la semaine dernière le système des contrôles, les techniques de notations et l’insertion des notes.
Cette improvisation a été soulignée par Aicha Maazouz en indiquant qu’une case d’appréciation a été ajoutée au programme sans que les professeurs ne soient informés. Pis, ces appréciations seront portées sans la présence du professeur, l’encadrant le plus apte à apprécier le niveau de l’élève, note notre source. «Le professeur n’est pas convoqué lors de la mise en place des appréciations alors que cette nouvelle case est d’une grande importance et ne doit pas être prise à la légère. Tout le monde sait que la note ne renseigne en rien sur le véritable niveau de l’élève et que l'évaluation est loin de refléter ses aptitudes», nous a-t-elle déclaré. Et de conclure : «Et du coup l'appréciation permettra de "rectifier le tir", aussi bien pour ceux qui ont obtenu accidentellement de mauvaises notes que pour ceux qui ont eu de bonnes notes par miracle».