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La statue, qui devrait mesurer quasiment la moitié de l'Empire State Building à New York, sera à l'effigie de Vallabhbhai Patel, leader nationaliste qui réussit à construire l'unité de l'Inde après son indépendance de l'Empire britannique.
Originaire du Gujarat, comme Gandhi dont il fut un proche et un allié, il a été ministre d'Etat dans le gouvernement de Jawaharlal Nehru, premier Premier ministre de l'Inde indépendante.
Dans le dernier numéro du magazine The Economist, les autorités locales ont lancé un appel d'offres à des cabinets-conseil pour des expertises portant notamment sur l'architecture de la statue.
Selon l'annonce publiée en pleine page, la statue de Patel, qualifiée de "Statue de l'Unité", sera érigée sur un ilôt du fleuve Narmada, dans le Gujarat, à quelques kilomètres en aval d'un gigantesque projet de barrage hydroélectrique.
"Ma vision est que ce lieu soit une source d'inspiration pour les âges à venir", a clamé le chef du gouvernement local, Narendra Modi, homme politique controversé qui fut accusé de complicité dans le massacre de musulmans lors d'émeutes en 2002.
M. Modi a aussi prévu un "musée high tech retraçant 90 ans d'histoire de ceux qui ont lutté en Inde pour la liberté", voulant que le monument soit conçu comme un "centre de recherche pour préserver l'unité et l'intégrité de l'Inde.
La statue, quatre fois plus haute que la Statue de la Liberté et six fois plus grande que celle du Christ rédempteur à Rio, ne sera accessible que par bateau. Elle sera dotée d'ascenseurs permettant aux visiteurs d'accéder à une vue panoramique depuis les yeux de Patel, baptisé "l'homme de fer de l'Inde".
Mais le projet fait grincer des dents, dans un pays où des millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
"De telles dépenses pour ériger une statue ne peuvent se justifier quand des gens meurent de faim et de pauvreté", a asséné Mahesh Pandya, directeur de l'association Paryavaran Mitra (Les amis de l'environnement) basée au Gujarat, interrogé par l'AFP.