-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Des syndicalistes se sont réunis au siège du bureau régional de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) à Sidi Bouzid (centre-ouest) pour discuter de la situation, selon la même source.
Quelque 800 personnes manifestant dans la nuit de jeudi à vendredi contre le gouvernement dominé par les islamistes d’Ennahda ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène.
Dans la matinée de jeudi, la police avait dispersé de la même manière une première manifestation d’opposition.
Ces informations ont été confirmées à l’AFP par le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khaled Tarouch, qui n’a pas pu indiquer combien de personnes avaient été arrêtées ou blessées.
A l’issue de la manifestation dispersée jeudi matin, au moins cinq personnes ont été interpellées et cinq autres légèrement blessées.
Deux personnes ont été arrêtées «pour actes de violences», ajoute l’agence de passe tunisienne (TAP).
La police tunisienne a dispersé ces manifestations en faisant usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène.
Plusieurs formations politiques d’opposition ont participé à cette manifestation comme le Parti Républicain, le Parti des travailleurs tunisiens, Al-Watan (la Nation) ainsi que des indépendants.
Selon la TAP, la manifestation avait été organisée par le Front 17 décembre des forces progressistes et le comité 17 décembre pour la protection de la révolution à Sidi Bouzid pour demander la libération des personnes arrêtées, le limogeage du gouverneur, du chef du district de la garde nationale et du procureur de la République.
Sidi Bouzid, ville très pauvre, est le berceau de la révolte qui a abouti le 14 janvier 2011 à la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali en Arabie Saoudite après un soulèvement populaire sans précédent.