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Suite à l'échec du Sommet de Copenhague, les négociations internationales sur le réchauffement climatique ont repris à Bonn. Mais selon le plus haut responsable climat de l'ONU, Yvo de Boer, il faudra certainement encore patienter au moins une décennie avant que les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) permettent d'enrayer le changement climatique.
"Je ne pense pas que le processus puisse aboutir, dans les dix ans à venir, à des objectifs de réduction adaptés", a déclaré Yvo de Boer lors d'un point presse. Et le secrétaire exécutif de la convention climat des Nations unies (UNFCCC) d'ajouter : "Dans ce processus, nous aurons besoin de nombreuses étapes mais je suis convaincu que nous y parviendrons à long terme".
Pour Christiana Figueres, qui succédera à Yvo de Boer à la tête de l'UNFCC, ce sont des décennies qui seront nécessaires à la signature d'un accord adapté. Très pessimiste, elle déclare à 53 ans : "Je ne pense pas que je verrai de ma vie un accord final sur le climat". Les représentants de près de 180 pays sont actuellement réunis à Bonn, en Allemagne, pour préparer la conférence qui se tiendra à Cancun en fin d'année. D'après Yvo de Boer, il y a très peu de chance que l'issue de ce Sommet puisse se traduire par la signature d'un accord contraignant sur la lutte contre le réchauffement climatique. Selon lui, la priorité doit par conséquent être mise sur l'aide financière promise aux pays les plus pauvres.
Lors du Sommet de Copenhague, les pays riches ont en effet promis 30 milliards de dollars aux nations pauvres d'ici 2012. Une somme visant à les aider à lutter contre le changement climatique et à affronter ses impacts. A l'horizon 2020, ce fonds devra atteindre 100 milliards de dollars par an. "Bien sûr les temps sont durs, surtout en Europe, mais réunir 10 milliards de dollars par an pendant trois ans dans l'ensemble des pays industrialisés n'est pas une chose impossible", a assuré Yvo de Boer.
"Je ne pense pas que le processus puisse aboutir, dans les dix ans à venir, à des objectifs de réduction adaptés", a déclaré Yvo de Boer lors d'un point presse. Et le secrétaire exécutif de la convention climat des Nations unies (UNFCCC) d'ajouter : "Dans ce processus, nous aurons besoin de nombreuses étapes mais je suis convaincu que nous y parviendrons à long terme".
Pour Christiana Figueres, qui succédera à Yvo de Boer à la tête de l'UNFCC, ce sont des décennies qui seront nécessaires à la signature d'un accord adapté. Très pessimiste, elle déclare à 53 ans : "Je ne pense pas que je verrai de ma vie un accord final sur le climat". Les représentants de près de 180 pays sont actuellement réunis à Bonn, en Allemagne, pour préparer la conférence qui se tiendra à Cancun en fin d'année. D'après Yvo de Boer, il y a très peu de chance que l'issue de ce Sommet puisse se traduire par la signature d'un accord contraignant sur la lutte contre le réchauffement climatique. Selon lui, la priorité doit par conséquent être mise sur l'aide financière promise aux pays les plus pauvres.
Lors du Sommet de Copenhague, les pays riches ont en effet promis 30 milliards de dollars aux nations pauvres d'ici 2012. Une somme visant à les aider à lutter contre le changement climatique et à affronter ses impacts. A l'horizon 2020, ce fonds devra atteindre 100 milliards de dollars par an. "Bien sûr les temps sont durs, surtout en Europe, mais réunir 10 milliards de dollars par an pendant trois ans dans l'ensemble des pays industrialisés n'est pas une chose impossible", a assuré Yvo de Boer.