- Il y a deux ans, on avait commencé à caresser l’idée d’organiser un festival autour du patrimoine amazigh. Nous avons pensé d’abord à Ahidous, mais nous savons tous que la commune d’Aïn Louh en détient la paternité. On a décidé que les Inchadden méritent un festival, un carrefour où ils doivent développer leurs talents artistiques.
Quel en est l’objectif ?
On avait dès le début opté pour le concours et la compétition, afin de donner un ton sérieux à même de promouvoir cet art. Nous avions d’abord négocié l’idée avec le conseil régional, puis avec les autres partenaires. Tout le monde était d’accord que cette manifestation allait donner à Timahdite une image de marque culturelle méritée, mais c’est aussi un prétexte pour une mise en valeur socioéconomique.
Quels sont les moyens mis en œuvre pour promouvoir cet art?
La promotion commence d’abord par la reconnaissance des précurseurs et des vétérans. C’est pourquoi nous avons mis en place trois prix aux noms de grands poètes amazighs, connus et reconnus : Bennacer Ousliman, Azizou Hassan et Moha Oulghazi. Ensuite, nous avons voulu permettre aux jeunes générations d’aimer, de pratiquer et de perfectionner cet art. Enfin, il faut mettre en valeur toutes les nouvelles créations.
Les Prix de la première édition
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