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L’autopsie de leur corps a permis de déterminer que l’une des trois femmes avait reçu quatre balles dans la tête. Les deux autres ont été tuées de trois balles dans la tête, selon cette source.
Ces constatations accréditent la thèse d’une exécution, évoquée jeudi par une source policière après la découverte des corps dans le «Centre d’information sur le Kurdistan», dans le nord-est de Paris.
Parmi les trois victimes, figure, selon les enquêteurs, Sakine Cansiz, 55 ans, considérée comme une proche du chef emprisonné du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), Abdullah í–calan. Ces assassinats surviennent alors que, selon des médias turcs, Ankara et í–calan se sont mis d’accord sur le principe d’un arrêt des hostilités qui durent depuis 1984 et ont coûté la vie à plus de 45.000 personnes.
Pour autant, plusieurs pistes sont envisageables, souligne un spécialiste des Kurdes en France, sous couvert de l’anonymat: règlement de comptes au sein de la mouvance lié à ces négociations en cours entre Ankara et le PKK, action du mouvement d’extrême droite turc des «Loups gris», crime crapuleux...
Le PKK mobilise régulièrement la justice française dans des dossiers de financement de ce parti, via des extorsions de fonds, avec 21 procédures actuellement en cours selon une source judiciaire.