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En effet, le bureau syndical des professionnels et travailleurs du marché de gros de Casablanca, affilié à la FDT compte frapper fort. Et pour cause, la mauvaise situation dans laquelle vit leur marché qui approvisionne toute la région et l’anarchie qui y règne en maître l’imposent.
Les syndicalistes estiment que les autorités locales ont failli dans la gestion de ce marché à tel point que les professionnels du secteur n’arrivent plus à exercer leur activité normalement.
Dans un communiqué publié à l’occasion, le bureau syndical a pointé du doigt la hausse des impôts, les arriérés fiscaux et la multiplicité des prix de référence.
Ils ont mis également à l’index les taxes prélevées par les gérants des carrés qu’ils ont considérées comme illégales, les problèmes des baux avec le Conseil de la ville, les registres de commerce et enfin l’entrepôt pour les cageots vides.
Pour mettre un terme à cette situation préjudiciable, les syndicalistes revendiquent l’amnistie fiscale, l’indexation des taxes sur un prix de référence unique des marchandises, la redéfinition de la relation entre les gérants et les commerçants, la révision du statut intérieur du marché et enfin, l’implication de l’ensemble des professionnels dans tout débat concernant l’avenir du marché.
Le bureau syndical n’a pas manqué d’évoquer, dans son communiqué, ses multiples rencontres avec les responsables de l’administration du marché et les autorités compétentes qui, selon la même source, n’ont rien apporté si ce n’est de multiples et vaines promesses quant à la prise en charge de leurs problèmes.
A ce propos, le communiqué indique que le bureau syndical a rejeté les propositions du directeur général des impôts au prétexte que le taux de 6% imposé à l’entrée du marché pour chaque camion doit être pris comme solution unique à la question des impôts. A noter que le DG des impôts a proposé le maintien du redressement fiscal à propos de 12 dossiers et l’exonération des années antérieures à 2009. En outre, la même proposition recommande d’exonérer certains commerçants des éventuels redressements fiscaux relatifs aux années antérieures à 2010 et de fixer à 3% du chiffre d’affaires les montants dus par les personnes assujetties à une déclaration forfaitaire à partir de 2010.